Planétariums  : RSA cosmos vise la deuxième place mondiale

La PME stéphanoise spécialisée dans la conception et l'équipement de salles de planétariums se positionne en Chine et se renforce sur le marché américain. Objectif : + 50 % de chiffre d'affaires d'ici deux ans.
RSA cosmos équipe treize planétariums sur la vingtaine que compte l'Hexagone.

RSA cosmos vise la deuxième place mondiale sur son marché : la conception et l'équipement de salles de planétariums. La PME stéphanoise (20 salariés, 4 millions d'euros de chiffre d'affaires) occupe actuellement la troisième position derrière deux sociétés américaines. "C'est un marché de niche mais très concurrentiel, explique Benjamin Cabut, le dirigeant de RSA cosmos. Les acteurs majeurs du secteur sont principalement des PME." L'objectif du dirigeant : atteindre les 6 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici deux ans.

Présente sur 27 pays

RSA cosmos est déjà bien positionnée sur le marché français. L'entreprise équipe treize planétariums sur la vingtaine que compte l'Hexagone. Dernièrement, elle a fourni le nouveau planétarium du Pic du midi, le plus haut d'Europe. Mais maintenir cette position de leader n'est pas chose aisée. "L'an dernier, nous avons perdu le planétarium de Strasbourg face à un concurrent américain, souligne Benjamin Cabut. Actuellement, nous sommes en compétition sur Lyon, mais rien ne garantit que l'on soit retenu." Un planétarium représente en moyenne entre 1 et 1,5 million d'euros.

Le marché national étant très restreint, RSA cosmos a tourné son regard vers l'international dès sa fondation en 2003. L'entreprise est présente sur 27 pays et réalise plus de 80 % de ses ventes à l'export. "Quand nous avons démarré, nous avons eu la chance de vendre rapidement un planétarium en France, à Saint-Etienne, puis un autre en Espagne et un troisième en Grèce", souligne le dirigeant.

Europe, Etats-Unis, Asie

Le principal client de RSA cosmos est la Corée du Sud. La PME stéphanoise y a équipé pas moins de vingt-et-une salles. L'entreprise travaille beaucoup en Europe (Portugal, Allemagne, Espagne, Italie...), aux Etats-Unis et en Asie. "Notre objectif est de nous positionner en Chine et de nous renforcer aux Etats-Unis." L'an dernier, la PME a embauché un commercial pour développer le marché chinois. Dans une moindre mesure, RSA cosmos vise également le Japon, qui compte 300 salles de planétariums mais reste très fermé. "Nous espérons finaliser notre première commande japonaise en fin d'année par le biais d'un partenaire local", anticipe Benjamin Cabut.

L'an dernier, RSA cosmos a décroché deux marchés prestigieux qui devraient lui conférer une forte visibilité à l'international : le renouvellement des planétariums de la Cité des sciences à Paris et de la Cité de l'espace à Toulouse. Tous deux seront équipés de la technologie la plus avancée en matière de haute définition. Une innovation qui n'est, à ce jour, visible qu'à Houston (Etats-Unis).

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