Startup : AIM lance un accélérateur pour objets connectés

Accélérer le développement des objets connectés : telle est l’ambition de la société grenobloise AIM (Applications Industrielles des Microprocesseurs). Spécialisée dans le développement de matériels et de logiciels embarqués, elle a présenté aux industriels lors du dernier salon IOT Planet son nouvel outil Devtools permettant d'accélérer la programmation des applications embarquées.

"Economiser 10 fois plus de temps lors du lancement des objets connectés". Le développeur de solutions logicielles grenoblois, AIM, voit grand avec sa nouvelle solution destinée au marché des objets connectés.

Des gains de temps en développement

Dans une industrie en pleine croissance, où les délais de mise sur le marché sont cruciaux pour la réussite d'un projet, la société iséroise a développé une suite logicielle, compatible notamment avec les microcontrôleurs STM32 du fabricant franco-italien STMicroelectronics, qui annonce d'importants gains de temps en matière de développement.

"Ces microcontrôleurs sont en gros les outils qui vont traiter l'information dans les objets connectés, et agissent comme de petits PC", illustre Valérie Leconte, responsable de production.

La particularité de cette nouvelle solution ? Elle regroupe ensemble deux suites logicielles (Eclipse et Agilia), pour davantage d'efficacité.

Un kit pour le grand public

Destinée tout d'abord au marché B to B, et notamment aux industriels qui cherchent à développer des objets connectés, la solution est aussi proposée aux organismes de recherche et fablab sous forme de kit, grâce à des microcontrôleurs fournis par STMicroelectronics, ou bien à travers l'achat du logiciel.

"Le kit AIM est comme une plateforme de développement qui ouvre des possibilités sur une ensemble de secteurs : dans le domaine de l'énergie, on peut par exemple commander des éclairages, du chauffage, gérer l'orientation de panneaux solaires. On peut aussi avoir une commande par smartphone, afin de déclencher un arrosage automatique chez un particulier", ajoute Valérie Leconte.

Une concurrence accrue

L'entreprise dispose pour l'instant d'une première série de 1000 pièces à la vente, principalement à destination du marché français. Dès l'an prochain, AIM compte s'ouvrir à l'Europe et au marché américain. "La concurrence devient de plus en plus nombreuse, mais la différence se fait dans les logiciels développés pour gagner en rapidité", souligne Valérie Leconte. D'après elle, le temps moyen pour développer un objet connecté reste cependant très variable, et peut durer plusieurs mois à une année.

Créée il y a presque 40 ans, la société AIM (13 salariés) s'est d'abord spécialisée dans l'instrumentation et les automates industriels avant de se lancer dans les solutions dédiées aux microcontrôleurs pour les objets connectés.

"Il s'agit d'une activité complémentaire pour nos équipes qui sont composées à 80% d'ingénieurs", explique-t-elle. En parallèle, la société conçoit des automates programmables et des suites logicielles pour différentes industries telles que le médical, le ferroviaire ou encore l'aéronautique.

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