French Tech, Annecy, la rebelle

Ces dernières semaines, l'écosystème annécien multiplie les actions de sensibilisation et d'animation afin de défendre sa candidature au label French Tech. Face aux trois grandes agglomérations rhônalpines, Annecy entend défendre son dossier ardemment et montrer la dynamique de son territoire tournée entre autres vers l'image et le numérique, la mécatronique et l'industrie du sport.

L'agglomération de Haute-Savoie est la quatrième candidature au label French Tech en région Rhône-Alpes. Déclarée « tardivement », elle a été lancée officiellement le 5 septembre lors d'une soirée réunissant les acteurs numériques annéciens. Mais face aux candidatures lyonnaise, grenobloise et même stéphanoise, ses chances de labellisation sont minces.

Une candidature prétexte ?

Les organisateurs ne sont pas dupes. L'enjeu pour Annecy est ailleurs. « Le label est un prétexte. Nous avons le financement, bientôt un lieu totem. Nous souhaitons principalement renforcer l'architecture régionale du numérique et son dynamisme », déclare-t-on du côté de l'Agglomération, qui a mené les premiers contacts avec les trois métropoles régionales. Elle tient tout de même à préciser :

« C'est un exercice pratique formidable, et une opportunité de fédérer les ressources sur Annecy. »

« Annecylicon Valley » comme certains surnomment cette candidature, viendrait en complément de celles de Lyon, Grenoble et Saint-Étienne et envisage sérieusement un rapprochement avec l'une d'elles. Se disant « très » favorable à une « candidature commune ».

« Tout est réuni »

Participer à la French Tech, c'est aussi un moyen pour Annecy et son agglomération de 145 000 habitants de rayonner au-delà de son territoire. Portée par un écosystème de proximité « où tout est réuni », elle affiche fièrement l'argument des « 1 500 emplois dans le numérique ». L'Agglomération mise sur ses quatre pôles d'excellence : mécatronique, image et multimédia, industrie du sport et tourisme d'affaires, ainsi que sur son festival du film d'animation, référence à l'international ; sur un tissu numérique composé de quelques belles entreprises Ubisoft (jeux vidéo) ou Sopra (logiciel), sur la Cité de l'image en mouvement (Citia), de même que sur les futures Papeteries.

Ce site totem de 7 000 m², dont l'ouverture est prévue en mars 2015, devrait regrouper accélérateur, pépinière, espace de coworking, etc. Quant au volet financement, Annecy compte quelques capitaux-risqueurs et un fonds d'investissement d'un million d'euros, dédié à l'innovation. Dossier initié par la communauté d'agglomération et constitué par le cabinet de conseil lyonnais Sofred, l'initiative est dorénavant portée et animée par les entreprises. Jeudi 16 octobre, lors du dépôt officielle de la candidature Annecy French Tech, plus d'une centaine d'acteurs sont attendus.

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