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Au premier trimestre 2018, 118 opérations de levées de fonds ont été menées par les entreprises françaises évoluant principalement dans les secteurs des logiciels et composants, de l'internet et des services, des Life science et des sciences de l'ingénieur, contre 163 en 2017, indique le Baromètre des levées de fonds d'In Extenso.
Ce recul de 27 % est porté par les secteurs logiciels et composants, life science et sciences de l'ingénieur, néanmoins compensé par le dynamisme des sous-secteurs plateformes d'intermédiation, fintechs et e-commerce.
Ce retrait induit également une baisse des montants levés, passés de 694 à 620 millions d'euros. Près de 62% de ces fonds sont concentrés sur 20 entreprises, ce qui entraine une hausse du ticket moyen, passé de 4,44 à 5,25 millions d'euros par opération.
De façon générale, et contrairement aux idées reçues, ces fonds sont majoritairement levés par des entreprises matures : 54 % d'entre elles ont plus de 3 ans, dont 30% sont âgées de plus de 5 ans.
Auvergne-Rhône-Alpes en forme
Deuxième, (très) loin derrière l'Ile-de-France, qui concentre encore 69% des montants levées (62% des fonds sont captées par les 20 premières entreprises du classement), Auvergne-Rhône-Alpes tire malgré tout son épingle du jeu.
Si le nombre d'opérations a baissé de 46 % (de 13 à 7), elle a néanmoins enregistré une forte progression des montants levés, 70 millions d'euros contre 18,6 millions d'euros à la même période (+276 %).
En conséquent, le ticket moyen augmente automatiquement, passant de 1,43 à 10 millions d'euros (+566 %).
En tête de ce classement, y compris national, les grenoblois Aledia (30 millions d'euros), suivis de Geolid (15 millions d'euros), Surgivisio (10,7 millions d'euros), Forcity (8 millions d'euros), Hari&Co (2,3 millions d'euros), La Fabrique givrée (2 millions d'euros) et Luckey Homes (2 millions d'euros).
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