En juillet 2017, quatre acteurs lyonnais, pionniers de la robotique sociale d'interaction, Hoomano, Awabot, Hease Robotics et Evotion lançait la "Social Robots Community", avec la volonté de créer une communauté d'intérêt.
Ainsi, sous forme de rencontres régulières, ce sont plus de 200 personnes - chercheurs, entrepreneurs, startups, étudiants, institutionnels, passionnés - qui se sont réunis pour "partager des opportunités, échanger, pratiquer le retour d'expérience", explique Estelle Allegre, responsable marketing et communication d'Hoomano.
Des attentes spécifiques
Ce regroupement marque aussi la volonté des acteurs de faire reconnaître la spécificité de leurs activités.
"Les robots sociaux ne s'adressent pas au même marché que la robotique industrielle. Nous avons pour point d'ancrage l'humain avec pour mission de le divertir, de lui délivrer des informations, parfois le soulager. Nous n'avons pas les mêmes besoins que nos confrères qui eux, sont déjà structurés. Il n'y avait rien à notre niveau", souligne Estelle Allegre.
Communauté internationale
Depuis, d'autres entreprises sont venues rejoindre l'aventure. Soutenue par la métropole de Lyon, l'initiative communautaire est en train de se structurer. Une association officielle pourrait voir le jour.
Son ambition : avoir un discours collectif pour faire rayonner la filière et l'ecosystème lyonnais au niveau national mais surtout au niveau mondial.
"Nous sommes de petites entreprises, mais nos marchés sont mondiaux. Nous sommes dans une logique de complémentarité et de partage", conclut-elle.
Pour se faire, la structure entend, dans un premier temps, se rapprocher d'autres communautés similaires en Europe et aux Etats-Unis .
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