CES 2016 : Alpwise souhaite doper sa présence à l'international

La startup iséroise, qui présente une carte de transport ultra-connectée, souhaite capitaliser sur son passage au CES pour accélérer son développement aux Etats-Unis. Et envisage d'ici quelques mois un nouveau tour de table pour lever entre deux et trois millions d'euros.

Présente dans le cadre de leur sélection dans l'espace Eureka Park, dédié aux projets innovants, la société Alpwise est venue présenter l'un de ses projets, un projet de carte de transport au format carte de crédit développée en partenariat avec Metrolab, une joint-venture de la RATP et d'Alstom. "C'est un projet amorcé il y a un an, et qui permet entre autres de mesurer les flux de personnes dans les couloirs du métro, de sécuriser les passages et de géocaliser ", résume Serge Veyres, patron d'Alpwise.

Ses objectifs lors de ce salon international ? A la fois rencontrer des partenaires et doper la commercialisation et la présence à l'international. "Nous avons déjà pu voir à travers le site internet mis en place par l'organisation que notre société avait eu un taux d'attractivité important, les gens se sont renseignés pour savoir qui l'on était en amont".

Occuper le terrain

Sa stratégie ? Assurer une présence maximale sur le stand tout au long de la semaine, quitte à participer à moins d'événements en marge. Et miser sur les rencontres avec ses pairs : "On entend beaucoup parler français dans les couloirs de l'hôtel ici ! On a déjà rencontré deux ou trois entreprises françaises qui seraient intéressées par nos produits. Des réunions ont lieu avec les entreprises de la délégation régionale, on les connaît presque toutes !", souligne-t-il.

Selon lui, le CES de Las Vegas représente une bonne opportunité pour les startups et entreprises innovantes, car il est plus applicatif que d'autres salons dédiés aux semiconducteurs. "Beaucoup de grands comptes viennent faire leur marché technologique ici ".

Pour la société iséroise, cette présence à Las Vegas représente un investissement d'environ 10 000 euros, tous frais inclus. "Mais une partie de ces frais est prise en charge par la région via le pôle Minalogic", nuance M. Veyres.

 Un second tour de table ?

Si le marché d'Alpwise est pour l'instant situé en Europe, la société basée à Grenoble a déjà fait quelques incursions aux Etats-Unis, à travers des missions de prospection ou d'accompagnement, et souhaite y accélérer son développement.

Financée en premier lieu grâce à de la love money (financement par l'entourage, NDLR) ainsi qu'à un premier tour de table de 900 000 euros ayant réuni des investisseurs privés (le fonds de la Banque Populaire Expansinvest, le fonds du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes Capital et le fonds Sofimac Participations), Serge Veyres a les yeux tournés vers une étape importante :

"Courant 2016, nous allons devoir renforcer notre financement en faisant soit un deuxième tour de table, soit en nous adossant à un industriel".

Son objectif ? Atteindre un montant de deux à trois millions d'euros en vue de développer l'IP, les forces commerciales, voire même d'ouvrir un bureau dans la Silicon Valley...

Bien que misant sur son expertise dans l'audio pour se différencier, Alpwise réalise sa plus forte croissance sur le marché des objets connectés : « Nous avons enregistré une croissance de près de 50% entre 2013 et 2014 et de 25% en 2014-2015. Le marché audio est plutôt mature, avec la technologie Bluetooth qui est là depuis 10 ans : notre principal défi est de produire des logiciels qui aident à consommer le moins d'énergie possible».

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