Startup : Digischool lève 14 millions d'euros

Digischool annonce avoir finalisé un tour de table de 14 millions d'euros auprès de nouveaux investisseurs, dont la famille Mulliez. Une somme qui doit permettre à la startup installée à Lyon d'accéder au rang de leader européen dans le domaine de l'e-education.
Thierry Debarnot et Anthony Kuntz, cofondateurs de digiSchool.

Startup spécialisée dans l'éducation numérique, Digischool a annoncé, ce jeudi 11 février, avoir levé 14 millions d'euros pour un objectif à la fois de développement en Europe et de monétisation de son modèle.

Le tour de table a été réalisé auprès de nouveaux investisseurs : Creadev (famille Mulliez), SEPFI (famille La Villeguérin) et BPI France (qui n'entre pas au capital) doivent lui donner les moyens de répondre à ses ambitions.

"Nous avons trouvé, dans ces deux familles, cette même envie que la nôtre de porter Digischool, au rang de leader européen. Et par la suite, d'en faire un acteur majeur au rayonnement international. Ils s'inscrivent ainsi dans le long terme", souligne Thierry Debarnot, co-fondateur de la société aux côtés d'Anthony Kuntz.

Un ancien de chez Deezer

En 2013, Digischool avait déjà réuni trois millions d'euros auprès d'autres investisseurs dans le but de devenir le leader français des pure players spécialisés dans l'e-education pour les 15-25 ans (en termes de visites et non de chiffre d'affaires, NDLR).

"C'est chose faite, précise Thierry Debarnot, chiffres à l'appui. Nous avons compatibilité plus de huit millions de visites en janvier (+ 40 % par rapport à janvier 2015) et enregistré 137 000 nouvelles inscriptions (212 % de plus qu'en 2015, sur la même période)."

Ses dirigeants ont la volonté de franchir la barre symbolique des 100 millions de visites dès cette année sur la seule zone France. Si bien qu'avec cette large audience, l'une des priorités de Digischool sera de la monétiser.

Lire aussi : Digischool vise 100 millions de visiteurs

Pour s'en donner les moyens, deux spécialistes viennent d'intégrer le conseil de surveillance de la société : Isabelle Weill (co-fondatrice de CCM Benchmark) et Clément Cezard, directeur du développement de Netflix pour l'Europe, ancien responsable de la monétisation de la plateforme de streaming musical Deezer.

 « Cela donne un aperçu de notre ambition », se réjouit Thierry Debarnot.

Le modèle économique repose à ce jour sur la commercialisation d'espaces publicitaires, sur mobile entre autres, et sur un service abonnement premium. Et depuis peu, sur une activité de salon avec l'organisation des "24 h de l'orientation" (activité renforcée puisque 100 sont programmés d'ici à 2017). La startup a généré un chiffre d'affaires global de cinq millions d'euros sur l'année 2015.

Leader européen

Par ailleurs, l'autre objectif essentiel de cette levée de fonds pour la startup installée à Lyon, réside dans son développement en Europe. D'abord en Angleterre et en Espagne. La technologie interne fonctionnant et les 200 000 contenus des programmes du bac et brevet achetés à des enseignants, place désormais à un grand renfort de communication afin de gagner des parts de marché.

Le site souhaitant ainsi rassembler 30 millions de visites et 500 000 inscrits dans ces deux pays. Dès 2017, d'autres zones devront suivre.

Pour parvenir à gérer cette croissance, une quarantaine de personnes devrait rejoindre l'équipe actuelle, constituée de 60 collaborateurs. Et fin 2017, Digischool en comptera une vingtaine de plus, soit 120 salariés au total.

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