Claude Aguttes : « J'en veux à Jean-Claude Anaf »

Claude Aguttes a racheté en 2008 les activités « volontaires » de Jean-Claude Anaf. « Une coquille vide », affirme-t-il.
Jean-Claude Anaf et Claude Aguttes en 2008 lors de la vente d'Anaf Arts Auction, et la salle de ventes dans l'ancienne gare des Brotteaux.

Claude Aguttes, aux commandes de l'enseigne éponyme (30 millions d'euros de meubles et objets d'art vendus) régulièrement classée parmi les cinq plus importantes de France (derrières les colosses Sotheby's, Christie's et Artcurial), a racheté en 2008 à Jean-Claude Anaf les murs de la gare des Brotteaux de Lyon (quatre millions d'euros) et la société Anaf Arts Auction (un million d'euros).

Pas de regrets mais de l'amertume

Il n'a « pas de regrets » mais l'amertume est grande. « J'en veux à Jean-Claude Anaf de m'avoir vendu une coquille vide ; son étude n'avait quasiment pas de client, son activité apparemment si solide reposait sur des sables mouvants, et sa valeur était dictée par l'esbroufe. Je lui en veux également pour son manque absolu d'élégance ; c'est avec celui-même dont je m'étais séparé difficilement plusieurs années auparavant - Bernard Vassy, NDLR - qu'il s'est associé à l'issue des cinq années de clause de non exercice et s'est installé, à quelques mètres de la gare des Brotteaux. Et cette activité, c'est par la presse que je l'ai appris ! Le bourbier fiscal et judiciaire dans lequel il semble empêtré n'augure rien de bon pour son avenir dans la profession. »

Lire aussi : Commissaire priseur : Jean-Claude Anaf, les affaires dans l'Affaire

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Commentaire 1
à écrit le 02/08/2016 à 11:15
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mdrrrrrrr jean claude t pas gentil!!!!!

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