Politique : pas de changement en vue à la tête de la métropole de Lyon

Se présentant unis face à la presse lyonnaise, Gérard Collomb, Georges Képénékian et David Kimelfeld ont réaffirmé leur volonté de poursuivre dans la voie ouverte par le départ de l'ancien maire de Lyon au ministère de l'intérieur. Le mandat de maire de Lyon et celui de président de la métropole de Lyon seront encore occupés par deux hommes distincts - au moins jusqu'en 2020.
(Crédits : Laurent Cerino / ADE)

Gérard Collomb devrait probablement retrouver son fauteuil de maire de la Ville de Lyon le 5 novembre prochain, peu après 8h30, à l'occasion d'un Conseil municipal extraordinaire. Une séance essentiellement consacrée à l'élection du maire, de ses adjoints et à leurs attributions.

Georges Képénékian a confirmé qu'il redeviendrait premier adjoint, en charge des grands projets et d'une "mission prospective dans le développement de Lyon" dont les contours sont encore imprécis.

Néanmoins, au regard d'une "sorte de glissement", au moins un adjoint au maire, dont on ne connaît pas encore le nom - ne devrait pas retrouver de délégation.

"Je me réserve le droit de l'annoncer d'abord à l'intéresse", a esquivé Gérard Collomb.

Rupture avec la tradition

Pour faire taire les rumeurs, le trio a réaffirmé être pleinement engagé dans la voie ouverte par le départ de Gérard Collomb.

"Depuis 15 mois, nous nous sommes inscrits dans un dispositif pérenne, en rupture avec ce qui se faisait pas le passé. Le système est définitif : le président de la Métropole ne sera pas le même que le maire de Lyon", a affirmé Georges Képénékian, encore maire de Lyon pour quelques semaines.

"Nous allons poursuivre et intensifier la méthode déjà utilisée" confirme David Kimelfed, le président de la métropole de Lyon en soulignant le caractère particulier des relations de l'institution avec la ville de Lyon - justifiant ainsi sa présence.

"Cela tient au fait qu'elle concentre la majorité des projets étudiés par la Métropole. Néanmoins, il ne faut pas oublier les relations avec et entre tous les territoires", poursuit-il.

Quid des relations entre l'ancien et le nouveau président de la Métropole ?

"Ne parlons pas de cohabitation mais bien d'une coopération. Nous porterons ces projets à trois, de manière unie et rassemblée", a rétorqué Gérard Collomb.

Pour l'heure, le trio balaye la question des élections de 2020.

"Avant toute chose, il faudra gagner les élections en 2020. D'autres gens pensent qu'ils peuvent gagner aussi : nous allons travailler pour pouvoir prétendre à cette victoire", souligne l'ancien ministre de l'Intérieur.

Comme il l'avait déjà souligné lors de l'annonce du retour de l'ancien maire de Lyon à son poste, David Kimelfeld a réaffirmé que ses adversaires "étaient avant tout la droite".

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