Negozen se lance sur les traces du Boncoin

Negozen, une nouvelle plateforme de vente entre particuliers, se lance sur le même créneau que Le Boncoin.
(Crédits : DR)

Comme de nombreuses startups, Negozen est née d'un besoin de son fondateur.

"J'ai voulu vendre ma voiture en passant par un site de vente entre particuliers et je me suis rendu compte que les transactions étaient loin d'être sécurisées. L'acheteur et le vendeur, chacun de leur côté, n'ont aucune assurance que l'autre est de bonne foi. Sans compter qu'il faut subir les demandes de négociation", raconte Jérôme Thouez, fondateur de Negozen et par ailleurs directeur informatique de Contitech Andrézieux-Bouthéon.

Comme sur Le Boncoin, le vendeur dépose une annonce sur le site. Mais la suite diverge. Il définit son prix (public) tout en fixant, de façon confidentielle, un plancher de négociation. Les acheteurs potentiels font leurs propositions dans un système de négociation automatique.

Après accord, le vainqueur paie la somme demandée : celle-ci est bloquée via une société spécialisée partenaire (Mangopay) et versée une fois l'acheteur livré. Des assurances sont également fournies pour le transport.

Le business model est basé sur le prélèvement d'une commission sur chacune des transactions (2% pour l'acheteur, 2% pour le vendeur).

En frontal avec Le Boncoin

L'entreprise existe depuis un an mais la plateforme n'est opérationnelle que depuis quelques semaines, alors même que Le Boncoin vient d'annoncer le lancement de son nouveau service gratuit de sécurisation des transactions. Un coup dur pour la startup.

"Cela risque d'être plus compliqué que prévu c'est sûr mais nous allons essayer de nous battre sur la réactivité et la flexibilité de notre offre. Le Boncoin annonce un service gratuit pour l'instant mais je pense qu'ils ne pourront pas le maintenir gratuitement", confie Jérôme Thouez.

Avec l'écosystème

Pour lancer sa startup, Jérôme Thouez s'est appuyé sur l'écosystème local. Il s'est par exemple associé à Grégoire Wilmann et Gabriel Calmels, fondateurs de l'agence lyonnaise de développement web Kinoba, mais aussi à Frédéric Peyrard, directeur technique de Doing, une entreprise stéphanoise spécialisée dans le développement d'applications web et mobile innovante. Il s'est fait conseiller par Christophe Gravier, directeur développement et de l'innovation de l'Université Jean Monnet et accompagner par le Stéphanois Kosmoss pour un design sprint.

Jérome Thouez ne veut pas s'avancer sur des objectifs de chiffre d'affaires mais dévoile être en recherche d'un financement de 100 000 euros pour déployer la plateforme via des investissements en marketing et communication.

Des contacts ont été pris avec Saint-Etienne Métropole et la BPI pour une subvention innovation via le dispositif métropolitain D2IN.

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