Le réseau de financement participatif, KissKissBankBank, a choisi la pédagogie comme levier de croissance. Pour mieux se faire connaître du grand public, et toucher une communauté différente, il mise sur le terrain et la rencontre. Et a choisi naturellement de le faire par l'intermédiaire de propriétaire depuis juin 2017, La Banque Postale.
"Cela fait des années que nous faisons du crowdfounding et pourtant il n'y a encore que 3 millions d'utilisateurs, toutes plateformes confondues. Il nous reste du chemin à parcourir pour toucher davantage de monde et le meilleur moyen reste de bénéficier du réseau de la Poste", souligne Adrien Aumont, co-fondateur du réseau.
Du côté de la banque, on souligne "l'importance du lien social symbolisé par la plateforme" et la proposition d'un nouveau service innovant à proposer aux porteurs de projets.
"Les collaborateurs du réseau, en particuliers les conseillers et chargés de clientèles présents au sein des bureaux de poste ont été sensibilisés à ce mode de financement. Ils peuvent ainsi promouvoir ce type de solutions à leurs clients, soit en complément d'une offre de financement traditionnel ou en solution alternative, l'ambition consiste à répondre au mieux aux attentes et projets des clients", indique la Banque Postale.
"Repérage des territoires"
Outre la notoriété ou la proposition d'un nouveau service, la plateforme entend profiter de ce nouveau levier pour investir davantage les territoires, à l'image de ce qu'elle a déjà entrepris en Paca, à Lyon et la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis son installation en 2015. La région qui représente désormais 10 % du chiffre d'affaires de la plateforme.
"Nous allons ainsi pouvoir faire un travail de repérages dans les grandes agglomérations, mais aussi dans des territoires plus reculés. Pour le moment, nous n'avons pas de plan pour ouvrir de nouveaux bureaux, mais il est certain que nous allons nous déployer davantage sur le territoire", conclut Adrien Aumont.
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