Grenoble veut interdire d'ici 2025 les véhicules diesel de transport de marchandises

La métropole iséroise - et 9 autres communes - ont présenté ce jeudi un dispositif visant à interdire progressivement la circulation des transports de marchandises diesel.

Vers la fin du diesel pour les véhicules de marchandise à Grenoble ? C'est en tout cas l'ambition affichée par un dispositif présenté ce jeudi, et qui vise à interdire progressivement - et d'ici 2025, l'usage de ce type de véhicule afin de "verdir" la logistique urbaine. Au total, dix communes de la métropole grenobloise sont engagées dans le processus, initié en 2017. Parmi celles-ci, Grenoble, Saint-Martin d'Hères et Echirolles représentent 65 % des 450 000 habitants de la métropole Grenoble Alpes.

Concrètement, en 2019 seront interdits de circulation les poids lourds et utilitaires aux vignettes "5", les plus polluants, soit entre 3 et 7% de véhicules à renouveler, selon une estimation réalisée avec les entreprises. En 2020, l'interdiction sera pour les "4" (entre 8 et 18%), puis en 2022 pour les "3" (entre 19 et 27%) et en 2025 pour les "2" (entre 30 et 44%).

"C'est un vrai accord historique, avec une progressivité qui permet aux acteurs économiques de s'adapter et d'anticiper les évolutions avec des aides financières nationales et locales", a déclaré à l'AFP Christophe Ferrari, président (PS) de la Métropole, où fonctionne déjà depuis fin 2016 le système de vignettes Crit'Air en cas de pic de pollution.

Eric Piolle, maire (EELV) de Grenoble, ambitionne déjà l'"éviction de tous les diesels à terme" incluant donc les voitures individuelles "d'ici 2030".

(avec AFP)

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