L'Ain va accueillir la première ferme d'hydroliennes fluviales

La PME grenobloise HydroQuest et la Compagnie Nationale du Rhône se sont accordées pour la mise en place de la première ferme hydrolienne fluviale, avec le soutien financier de l'ADEME. La mise en service des 39 hydroliennes est prévue pour le début de l'année 2019.
(Crédits : DR)

C'est une première en France. La CNR va s'allier à la PME grenobloise HydroQuest, accompagnée de son partenaire industriel CMN, pour installer une ferme pilote d'hydroliennes fluviales sur le Rhône. Les 39 hydroliennes immergées dans le fleuve s'étendront sur 2 kilomètres, à l'aval du barrage de Génissiat dans l'Ain. Représentant un investissement de 12 millions d'euros, financé à hauteur de 50% par l'ADEME, la ferme pilote d'hydroliennes devrait être mise en service en début d'année 2019.

Le projet a été retenu par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) dans le cadre de son appel à projets "énergies renouvelables en mer et fermes pilotes hydroliennes fluviales". La ferme bénéficiera en cela d'un financement de 50% dont un tiers sous forme de subventions et deux tiers sous forme d'avance remboursable. Plusieurs acteurs prennent part à ce projet innovant : la CNR est en charge du développement, de l'exploitation-maintenance et de l'ingénierie hydroélectrique de la ferme. CMN assure la fabrication des hydroliennes, tandis qu'HydroQuest chapeaute le projet et apporte son expertise.

Cette ferme pilote constituera le premier déploiement à grande échelle de la technologie hydrolienne fluviale. Le projet a donc un visée expérimentalement. D'après les termes de l'ADEME, il s'agit d'un "démonstrateurs pour la transition écologique et énergétique". Les 39 hydroliennes fluviales permettront une production moyenne annuelle d'électricité de 6 700 MWh, soit la consommation annuelle d'environ 2 700 habitants. Par ailleurs, l'équivalent de 2 000 tonnes d'émissions annuelles de CO2 seront évitées. La mise en service de la ferme pilote est prévue pour le début de l'année 2019.

Les nombreux courants marins et fluviaux du territoire offrent à la France un large potentiel de création d'énergie à partir de l'hydrolien fluvial. Cette filière pourrait avoir toute sa place dans le mix énergétique des années à venir.

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Commentaire 1
à écrit le 20/01/2018 à 15:00
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CA VAS DANS LE BON SENS?TOUTE LES INVENTIONS UTILISEZ POUR ENPECHEZ D UTILISEZ DES ENERGIES FOSSILES VONT DANS LES BON SENS?MAIS POURQUOI FERMER NERPIC A GRENOBLE???

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