L'économie régionale termine l'année sur une bonne dynamique

La dernière note de conjoncture de la Banque de France dévoile des tendances positives dans la Région, avec des capacités de production industrielle en hausse et un secteur tertiaire qui voit la demande globale progresser.
(Crédits : DR)

L'économie de la région Auvergne-Rhône-Alpes termine l'année 2017 sur une bonne dynamique, tant dans l'industrie que dans les services. La note de conjoncture de la Banque de France se base sur une enquête d'opinion réalisée du 21 décembre 2017 au 8 janvier 2018 auprès d'un échantillon représentatif composé de 1 100 entreprises. Pour le BTP, les données se basent sur la dernière enquête trimestrielle.

Les carnets de commande des industriels sont bien remplis

Dans l'industrie, qui représente 18,2 % de l'emploi de la région, le climat des affaires s'établit à 111, soit un point de plus que la moyenne nationale. Le taux d'utilisation des capacités de production progresse encore en décembre, renouant bientôt avec les niveaux d'avant crise. Cette dynamique est permise par des carnets de commande bien remplis, tant sur le marché domestique qu'à l'exportation. Tous les secteurs de l'industrie tirent profit de cette tendance, à l'exception de l'industrie agroalimentaire où la demande marque le pas, et dans une moindre mesure, de la plasturgie.

Des services marchands au-dessus de leur moyenne de long terme

L'activité des services marchands était également au beau fixe en cette fin d'année 2017. Le secteur concentre 23,1% des effectifs du territoire. Les services sont sur un pente ascendante depuis le début d'année 2017 ; en décembre, ils s'inscrivent solidement au-dessus de leur moyenne de long terme. Les entreprises du tertiaire reprennent confiance, comme en témoigne un climat des affaires supérieur de 6 points à la moyenne nationale. Le transport routier, en pleine progression, se heurte à quelques difficultés de recrutement. Il en va de même pour les activités informatiques et de traitement de données, qui progressent à un rythme soutenu mais sont parfois contraintes de refuser des contrats par manque d'effectifs.

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L'hébergement-restauration subit un ralentissement de fréquentation qui pousse les établissements à adapter leur tarification pour attirer la clientèle. Un repli d'activité est attendu dans les stations de montagne, mais il sera en partie compensé par une activité plus satisfaisante en ville.

Le BTP progresse, dans un contexte de prix tendus

Selon l'enquête trimestrielle de la Banque de France, le bâtiment et les travaux publics profitent de carnets de commandes bien remplis au T4 2017. Le second oeuvre est particulièrement dynamique et devrait voir ses effectifs se renforcer, notamment intérimaires. La demande en travaux publics reste bien orientée, dans un contexte de tensions persistantes sur les prix qui incite les entreprises à rester prudentes dans leur choix de contrats.

A noter qu'à partir de ce trimestre le Banque de France ne commente plus les tendances conjoncturelles du commerce de gros.

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