Habituée des classements élogieux à son encontre, la ville de Lyon tombe cette-fois ci de haut. La capitale régionale n'est plus attractive chez les investisseurs immobiliers. C'est du moins ce qui ressort du classement 2018 des 30 métropoles européennes les plus attractives réalisé par PwC. Lyon a perdu 11 places cette année, passant de la 10ème à la 21ème position. Il s'agit de la plus grosse chute de ce palmarès. Deux principales explications sont avancées par le cabinet PwC pour expliquer cette dégringolade.
Concurrence
Premièrement, le marché immobilier lyonnais est de plus en plus concurrencé par celui d'autres villes moyennes en France et en Europe. A l'image de la ligne TGV qui relie désormais Paris à Bordeaux en 75 minutes, d'autres métropoles développent leurs infrastructures et leur réseau de transports, atténuant ainsi le statut privilégié qu'entretenait Lyon jusqu'ici.
La second point porte sur l'insuffisante offre de surfaces disponibles pour implanter des bureaux. Ces dernières années, le dynamisme économique de Lyon a amené de nombreuses entreprises à s'y implanter, à l'image d'Amundi et de la Caisse des Dépôts qui ont investi dans le quartier de la Part Dieu. Il en résulte aujourd'hui un faible taux de vacance (4% selon le rapport), et des prix immobiliers mécaniquement moins compétitifs qu'à Marseille, Bordeaux ou Toulouse.
Dans son rapport, PwC souligne le fait que Lyon dispose encore de solides fondamentaux, avec une économie locale forte et diversifiée. L'éloignement des investisseurs immobiliers est en quelque sorte le revers de la médaille.
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