Auvergne-Rhône-Alpes : 81% des actifs plébiscitent la formation professionnelle

Les actifs de la région Auvergne-Rhône-Alpes font confiance à la formation pour sécuriser leur avenir professionnel, souligne une étude. Ils pensent néanmoins que des changements devront être apportés par la future réforme.

Selon une étude Afpa-Ipsos, 91% des actifs d'Auvergne-Rhône-Alpes sont d'accord pour dire que le monde professionnel connait "une transformation sans précédent" (ubérisation, mondialisation, révolution digitale, etc.) C'est ce que dévoile une grande étude réalisé conjointement par l'Afpa et Ipsos. Si certains d'entre eux y voient une opportunité (27 %), en majorité des jeunes et des personnes diplômées, d'autres se sentent sentent menacés par ces changements (32 %), notamment les plus de 55 ans et les chômeurs.

Néanmoins, la grande majorité des actifs se disent prêts à suivre une formation pour conserver leur emploi. 81 % d'entre eux pour être exacte. D'ailleurs, les actifs de la région sont également 79 % à considérer la formation comme le meilleur moyen de sécuriser leur avenir professionnel.

"Cette étude démontre que les Auvergnats Rhônalpins, comme ceux du territoire national, perçoivent, à juste titre, la formation tout au long de la vie comme la meilleure solution pour sécuriser leur avenir professionnel", estime Pierre-Yves Leclercq, directeur de l'Afpa Auvergne-Rhône-Alpes.

Mobilité

C'est pourquoi les personnes interrogées attendent beaucoup de la réforme de la formation professionnelle. 19 % souhaitent en priorité qu'elle aboutisse à un système plus souple, qui prenne en compte la situation professionnelle et personnelle de chacun. 18% voudraient avant tout pouvoir se former pendant le temps de travail, et 17 % aimeraient un accès simplifié à la formation.

Selon l'étude publiée par l'Afpa, les actifs de la région Rhône-Alpes ne rechignent pas devant le changement. A la question "si votre emploi était menacé, seriez-vous prêt à changer d'entreprises ?", ils sont 80% à répondre positivement. Et 75 % se disent prêts à changer de métier. En revanche, les sondés ne sont que 40 % à se dire prêts à changer de région si leur emploi est menacé, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (45%).

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.