Maike Automotive en procédure de sauvegarde : un risque pour les fournisseurs locaux

Le placement en procédure de sauvegarde de l'équipementier Maike Automotive suite aux difficultés de sa filiale Frank et Pignard inquiète les sous-traitants locaux de la vallée de l'Arve.
L'équipementier automobile Maike Automotive a été placé en procédure de sauvegarde suite aux difficultés de sa filiale Frank et Pignard.

Les difficultés que traversent le groupe haut-savoyard Maike Automotive et sa filiale Frank et Pignard pourraient avoir d'autres répercussions dans la vallée de l'Arve. Telle est la crainte exprimée par Jean-Michel Delaplagne, président de la Confédération des PME en Haute-Savoie, dans une interview accordée à la télévision locale 8 Mont-Blanc. Sous-traitants et fournisseurs créanciers de l'entreprise en difficulté sont menacés de "passer à la trappe" et d'être fragilisés financièrement, dénonce Jean-Michel Delaplagne.

L'équipementier Maike Automotive, un des leaders français du décolletage, est spécialisé dans la fabrication de composants de turbocompresseurs, de transmissions, de systèmes de gestion des fluides et de systèmes de direction. L'entreprise, qui compte 1 600 salariés dans le monde, dont près de 1 000 employés en Haute-Savoie, a été placé en procédure de sauvegarde le 4 août à la suite de difficultés rencontrées par sa filiale Frank et Pignard.

Période d'observation jusqu'au 4 février

Selon France Bleu, direction, actionnaires et banquiers "se sont retrouvés autour de la table pour une conciliation avant l'été, mais cela n'a rien donné".

Frank et Pignard  (500 employés pour un chiffre d'affaire de 73 millions d'euros) s'est donc déclaré en cessation de paiement le 25 juillet 2017, entraînant l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire le 4 août par le tribunal de commerce de Grenoble. Comme pour sa maison-mère, la fin de la période d'observation s'étend jusqu'au 4 février.

L'ouverture de cette procédure doit permettre "l'élaboration éventuelle par le tribunal d'un plan permettant le remboursement de tout ou une partie du passif", précise-t-on sur le site internet de la juridiction, cité par l'AFP.

Selon la direction de l'entreprise, "aucun emploi n'est menacé à ce jour", précise-t-on à Acteurs de l'économie.

(avec AFP)

Article mis à jour le 28/08/2017 à 11:25 et 16:07

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