La CGT de Renault Trucks, troisième organisation en représentativité, a fait savoir ce jeudi son refus de valider le PSE et de signer l'accord associé. Ce plan social qui prévoit la suppression de 512 postes est qualifié de "purement boursier" par le syndicat du constructeur de poids lourds appartenant à AB Volvo.
Mais, ce jeudi matin, lors du Comité central d'entreprise, la CFDT a annoncé qu'elle rejoignait la CFE-CGC pour signer l'accord déjà entériné par le syndicat majoritaire. Les deux premières organisations syndicales de l'entreprise ayant validé l'accord, cela permet, selon la CFE-CGC "la mise en œuvre des mesures d'accompagnement". Le volontariat pour les départs démarrera le 5 octobre.
"Loin de la demande exprimée"
Pour la CGT en revanche : "les mesures apportées sont loin de la demande exprimée par les OS et validée par les salariés lors des rassemblements".
"De plus, des risques de licenciement secs subsistent". Comment parler de Plan de Sauvegarde de l'emploi quand seulement 25 % des salariés partis dans le précédent PSE ont trouvé un emploi stable ?", fustige la centrale dans un communiqué.
Rencontre avec les syndicats suédois
La CGT réclame, à nouveau, "la tenue d'une table ronde sur l'avenir de la filière du véhicule industriel en France". Elle entend prendre dans les prochains jours "les dispositions nécessaires pour lutter contre les ambitions financières de nos actionnaires et développer la marque Renault Trucks". Et annonce "une rencontre avec les syndicats suédois pour définir une stratégie commune". De son coté SUD a également fait part de son refus de signer l'accord.
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