Une semaine après le lancement d'une souscription nationale, la fondatrice des Atelières de Villeurbanne, Muriel Pernin, a indiqué jeudi matin sur RTL avoir déjà récolté 40 000 euros en dons et en titres participatifs. Jeudi dernier, l'entreprise de lingerie haut de gamme annonçait vouloir obtenir de 100 à 150 000 euros avec cette souscription. « Nous sommes dans une dynamique qui doit être confirmée jusqu'à notre assemblée générale du 21 mars » a précisé Muriel Pernin. La société coopérative d'intérêt collectif est donc loin d'être tirée d'affaire. Mais selon la fondatrice des Atelières, plusieurs investisseurs privés se sont également manifestés avec un potentiel d'investissement de 150 000 euros.
Nouveau point avec les banques
Mercredi dernier, à l'issue d'une réunion au ministère du Redressement productif, un accord avait été trouvé pour un plan de refinancement avec le Crédit Coopératif, la Caisse d'Epargne pour des prêts à moyen terme. Bpi France se portant garant à 70%. Un nouveau rendez-vous d'étape avec les banques est prévu lundi prochain.
Lancée en janvier 2013 sur le pari qu'il était possible de faire vivre, en France, une activité de confection de lingerie et corsetterie haut de gamme, la société coopérative d'intérêt collectif s'est retrouvé à court d'argent début mars, en ayant creusé un passif de l'ordre de 400 000 à 500 000 euros. « On veut faire une entreprise rentable sur un savoir-faire modernisé. C'est ce qui nous pose des difficultés » souligne Muriel Pernin. Menacées par un possible dépôt de bilan, les Atelières emploient une trentaine de personnes dont plusieurs ex-ouvrières de Lejaby.
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