Le Pen - Mélenchon : la peste ou le choléra

Regarder le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte expose au péril. Cette judicieuse observation de François Hollande illustre la nécessité, pour les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et notamment une jeunesse volontiers "subjuguée", d'ausculter son programme avant de se prononcer définitivement. Ils peuvent y découvrir quelques précieuses vertus, mais aussi d'incontestables dangers nichés dans la radicalité et la duplicité de sa pensée. Laquelle, en définitive, partage une partie du substrat de Marine Le Pen. Notamment la "haine" d'une cible protéiforme, incompatible avec la responsabilité présidentielle. Or la peste ou le choléra au soir du 23 avril n'est plus une vue de l'esprit.

Tout de ses déclarations au cours de son quinquennat n'aura pas été aussi pertinent, c'est le moins qu'on puisse écrire ; mais lors de son entretien avec Franz-Olivier Giesbert (Le Point), la mise en garde de François Hollande contre "les simplifications et les falsifications, ce péril qui fait que l'on regarde le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte" aura été judicieuse. Oui, car particulièrement au sein de la jeunesse, la tentation des deux extrêmes est immense. Tout ou presque de leurs motivations pour soutenir qui Marine Le Pen qui Jean-Luc Mélenchon a été décortiqué au fil des reportages écrits, radiophoniques ou télévisés ces derniers mois.

>> A lire : Macron - Le Pen : deux France face-à-face

Et nombre d'entre elles sont communes : punir le "système" et révoquer ses séides - politiques, médiatiques, industriels -, revendiquer une parole muselée par un système démocratique défaillant, "exister" dans des territoires ou des métiers "oubliés" voire méprisés, contester des inégalités - là encore sociales et territoriales - pour partie insupportables, se saisir du droit de penser et de dire librement comme y invite le bouleversement technologique, solutionner l'insécurité multiforme, se sauver du naufrage socialiste...

Fascination

Dès lors, qu'une partie de cette jeunesse entende les thèses du Front national est respectable. En revanche, qu'elle y souscrive est effrayant, comme l'illustre l'impression éprouvée lors des meetings. Mais comment faut-il considérer l'impressionnant mouvement qu'incarne l'autre partie de cette même jeunesse, "subjuguée" par la vista de Jean-Luc Mélenchon ? Qu'au sortir de l'adolescence et notamment lors de son cursus étudiant "on" soit à ce point aussi réceptif à la séduisante plaidoirie du candidat de la France insoumise est non seulement "normal", mais rassurant. "On" croyait, "on" disait la jeunesse volontiers cloitrée dans son individualisme, son matérialisme, son technologisme, son nihilisme, on l'observe insubordonnée, idéaliste, revendicatrice, soucieuse du bien commun, préoccupée par l'avenir environnemental et climatique de la planète, déterminée à aplanir l'éventail des injustices. En cela d'ailleurs, la participation des "petits candidats" au Grand débat du 20 mars aura été utile pour mettre en scène des convictions qui peuvent être idéologiquement insupportables, politiquement et économiquement inapplicables, mais philosophiquement ô combien nécessaires pour témoigner de la réalité éprouvée par une partie des citoyens.

Alléchant

Et objectivement, si l'humus idéologique du Front national, fondé sur la "culture" de la xénophobie, de la stigmatisation, de la haine est effroyable, le substrat idéologique de celui qui annonce "l'ère du peuple" peut être plaisant. Voire alléchant. Au point d'ailleurs que dans la bouche d'irréductibles électeurs de la social-démocratie, du centre, et même de la droite républicaine, n'entend-on pas murmurer une discrète admiration pour sa prouesse rhétorique mais aussi pour la pertinence de "certaines de ses vérités" ? Certes. Mais sous l'écorce, qu'y décèle-t-on ? "Aussi" des incohérences insupportables, une menace économique sans précédent, des positions géopolitiques insoutenables. C'est également cela, la réalité mélenchoniste. Et c'est ce qui accrédite les avertissements du chef de l'Etat.

Géopolitique incompréhensible

Les exemples sont nombreux. Citons-en quelques-uns. Quiconque a connaissance du désastre économique et social, mais aussi du dépérissement des libertés individuelles et collectives - syndicalisme, presse, politique - en vigueur au Venezuela peut-il adhérer à l'indéfectible soutien de Jean-Luc Mélenchon pour leur architecte Hugo Chavez ? En cela, le témoignage - courageux, tant sa base est sensible à la dialectique mélenchoniste - de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT est explicite. A l'évocation de Jean-Luc Mélenchon, il fulmine (France Inter, 13 avril) : comment un supposé chevalier du syndicalisme peut-il glorifier un dirigeant politique qui s'employa à l'étouffer ? Et toujours en matière géostratégique, que dire de son alignement sur la politique étrangère russe de Vladimir Poutine, et que penser de ses absconses voire lâches ambiguïtés à l'égard du régime syrien ? Ces deux situations honorent-elles l' "élan d'humanité" auquel nombre de jeunes associent sa dynamique ?

L'Europe démolie

L'Europe ? Euro défiguré, traités détricotés, souveraineté des Etats revigorée, affranchissement des règles financières communautaires, chasse aveugle au libéralisme européen : ce que propose le député...européen, élu depuis 2009, s'annonce si dévastateur que sa relation intime à l'Europe apparaît suspecte, même irresponsable, même assassine. Aime-t-il seulement l'Europe ? Au contraire du "fédéraliste" Benoit Hamon, la question mérite d'être posée. Or, à l'idéal, à la nécessité d'Europe la jeunesse doit se lier indissolublement si elle veut "se construire" et accomplir ses rêves d'humanité, y compris de manière défensive, c'est-à-dire en faisant barrage aux menaces de dislocation et de conflits identitaires instrumentalisées par les (nombreuses) formations politiques europhobes et ségrégationnistes.

Folie

Quant à l'absolue folie budgétaire censée financer son programme, elle n'est pas "que" suicide ; elle est, là encore, meurtrière, cette fois à l'endroit des générations futures irrémédiablement écrasées par le poids d'une dette sans limite. Environ 100 milliards d'euros d'investissements et 170 milliards d'euros de dépenses publiques composent ledit programme. Qui croit encore que la relance néokeynésienne peut fonctionner ? Surtout lorsque la réalité de l'investissement public s'applique davantage à des dépenses de fonctionnement qu'à transformer la structure même de l'économie, surtout aussi lorsque la pensée qui lui sert de support stigmatise à ce point et aussi grossièrement l'entreprise, l'entrepreneuriat, l'entrepreneur ? S'il est élu, qui osera oser, qui prendra le risque de "réussir" ?

Enthousiasme

Parmi les - indéniables - vertus de la candidature Mélenchon, celle de susciter l'enthousiasme politique, la (re)mobilisation citoyenne de la jeunesse est l'une des plus précieuses. Cette jeunesse en quête d'idéal, consciente que le monde s'annonce en grande disruption, et déterminée à prendre part à des transformations a priori mieux partagées et plus équitables. N'est-ce pas ce que tout parent peut espérer chez ses enfants ? Parmi les nuisances de la candidature Mélenchon, celle d'usurper, de manipuler, de cliver, de prophétiser des chimères. Ce que tout parent veut éviter à ses enfants. Alors, que dire à son enfant au moment de voter ? Suivre un rêve ou anticiper son "irréalisation" ?

Haines égales

Un critère peut aider à faire son choix. Une nation a-t-elle besoin, pour réunir, recomposer, bâtir, de dirigeants dont la remarquable agilité idéologique, l'impressionnante vista intellectuelle, l'incontestable aisance verbale se forgent dans la haine de l'autre ? Cette haine est ce qui, depuis bien longtemps, singularise la conscience Lepéniste. C'est elle aussi que l'on découvre tapisser les parois de la diatribe mélenchoniste - avec pour symbole sa prédiction d'une France qui "crachera le sang" si elle désigne François Fillon, Marine Le Pen ou Emmanuel Macron. Cette haine qui participe à sustenter une même faculté de flatter, de promettre, d'assurer au "peuple qu'il prendra en main son destin" - et qu'on peut baptiser populisme. La haine de l'une n'est finalement guère plus redoutable que celle de l'autre. Et la France n'en a pas besoin. La peste ou le choléra ? Ni l'une ni l'autre.

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Commentaires 44
à écrit le 18/04/2017 à 13:06
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encore un qui roule pour l'oligarchie !

à écrit le 15/04/2017 à 10:42
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Denis Lafay nous habitue à des éditoriaux libéraux-libertaires, Sincèrement, je ne vois pas où il y a de la "haine" au Front national : simplement ce parti entend protéger contre une immigration invasive. Le "Grand remplacement" n'est pas du tout un...

à écrit le 14/04/2017 à 16:07
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Ce n esst pas la peste ou le cholera mais plutot la peste ou la peste. L histoire a montre la porosite entre la droite et la gauche radicale au point qu une alliance Melanchon-Le Pen ne m etonnerait pas.

à écrit le 14/04/2017 à 14:43
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L'armée des petits soldats du Web de Mélenchon est bien présente pour nous inonder de leurs commentaires sur le bon social démocrate sympathique que serait devenu cet homme dont les travers hélas bien réels entraîneraient le pays dans un trou noir.

le 14/04/2017 à 15:42
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Quand ils sont en panne sèche, le parti leur a mis à disposition une version moderne du petit livre rouge de Mao sous forme de fichier excel, dans lequel ils peuvent trouver leurs arguments en recherchant à partir de mots clés. https://docs.google.c...

à écrit le 14/04/2017 à 13:48
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Merci pour cet article brillant qui me rajeuni de 36 ans ( j'avais alors 20 ans ), au pires heures de notre histoire : 1981 !!! Le cataclysme est arrivé ! J'ai pour souvenir un client habitant St Cloud m'avouant en 1986 : Mitterand m'a tout pris. Voi...

le 14/04/2017 à 16:03
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A part une tentative de stand up pour quelques fans bien choisis, je ne vois rien d'autre dans ce commentaire.

le 14/04/2017 à 16:17
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@ yves En 1981 j’avais 32 ans et j’ai connu comme vous, cette époque ou les tenants du pouvoir prédisaient l’arrivée des chars russes en cas de victoire de Mitterrand. On sait ce qu’il en est advenu. Et cette poussée paranoïaque de certains nantis,...

le 14/04/2017 à 16:21
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@ yves En 1981 j’avais 32 ans et j’ai connu comme vous, cette époque ou les tenants du pouvoir prédisaient l’arrivée des chars russes en cas de victoire de Mitterrand. On sait ce qu’il en est advenu. Et cette poussée paranoïaque de certains nantis,...

à écrit le 14/04/2017 à 13:32
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Les pauvres français deviendraient des cracheurs de sang si jamais Fillon /Macron passerait? Les 2 ont pourtant des programmes économiques certes critiquables mais qui sont les moins démagogues parmi les candidats...Mon espoir est que ces pauvres Fra...

à écrit le 14/04/2017 à 13:17
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Trop de capitalisme a tué le capitalisme. Sinon, votre argumentation aurait été plus judicieuse si vous aviez repris des éléments identiques à ceux de la période 1929-39. Et pour votre info : le syndicalisme n'existe quasiment plus (sauf dans le Publ...

à écrit le 14/04/2017 à 12:56
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Se fonder sur les blagounettes de Normal 1er pour juger est plus risible. Je comprends toutefois qu'il préfère Macron pour éviter les actions judiciaires qui pourraient le menacer une fois parti de l'Elysée. Un peu comme Macron, on peut et on doit se...

à écrit le 14/04/2017 à 12:42
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@brice : de plus, j'ai lu quelque part que Jean-Luc M serait franc-maçon ??? Sous toutes réserves bien sur !!

à écrit le 14/04/2017 à 12:35
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Le Pen et Mélanchon n' osent pas... Le jour d'après la sortie de l'Union européenne est-ce la fin du monde ou la libération assurée ? Une conférence de François Asselineau, président fondateur de l'Union Populaire Républicaine (UPR) ...

à écrit le 14/04/2017 à 12:14
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Très bon article qui met en lumière la cruelle réalité des extrèmes. Derrière le "sympathique" Jean-Luc Mélanchon, un terrible réalité pour la France de demain et les générations futures : ruine de l'Etat, privation des libertés individuelles, explos...

à écrit le 14/04/2017 à 12:05
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Voilà un excellent article qui m'enlève les mots de la bouche.

à écrit le 14/04/2017 à 12:04
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La peste bubonique ou le cholera noir : oui faire le choix de le Pen c'est le retour de la regression républicaine, de la sortie du système de l'euro, de la fermeture ideologique et de la "France qui perd tous ses repères". Idem avec le Melenchon du ...

à écrit le 14/04/2017 à 11:56
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Elles sont très excessives et sans fondement toutes ces peurs développées autour des changements voulus par le Peuple de France ; La France est heureusement très protégée, il n'y a pas de peste ni de choléra en vue. Cela dit, la corruption qui ...

à écrit le 14/04/2017 à 11:54
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N'oublions pas que d'autres pays ont déjà goûté au communisme. Au début il y a de belles idées, mais une fois qu'on a exproprié et partagé l’argent des riches on commence à manquer de sous. On devient un pays où il n'y a que des pauvres. Se crée un n...

à écrit le 14/04/2017 à 11:53
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Est-ce que vous voulez que l’État français emprunte obligatoirement à des banques privées et que les contribuables paient les intérêts avec leurs impôts ? Est-ce que vous voulez que les lois françaises soient décidées hors de France par 28 commiss...

à écrit le 14/04/2017 à 11:47
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Un deuxième tour Le Pen-Mélenchon, dès le lundi 24 avril au matin, la France aura beaucoup plus de mal à financer sa dette sur les marchés et le coût risque de ne pas être le même. Avec des candidats dont le projet n'est pas financé, il y a déjà un p...

à écrit le 14/04/2017 à 11:46
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Si les dégâts n'étaient irrémédiables et que, bien entendu, ceux qui en prendraient le plus dans la gueule seraient inévitablement les plus modestes, ce serait intéressant de tenter l'expérience Mélenchon pour voir au bout de combien de semaines ce t...

à écrit le 14/04/2017 à 11:37
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Monsieur Je ne fais pas partie de l'électorat de Monsieur Mélenchon mais le positionner sur le même plan que le front national est purement idéologique.On ne peut nier les valeurs humanistes de ses idées qui font défaut à Mme Lepen et je ne peux cau...

à écrit le 14/04/2017 à 11:00
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Les communistes détruisent pour une longue durée l'économie. J'observe que ce n'est pas le cas des partis souverainistes

à écrit le 14/04/2017 à 11:00
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Article nul de propagande socio libérale. Le programme de la France Insoumise va changer la société Française et cela ne plaît pas aux gardiens du système actuel comme ses soi-disant expert à deux balles.

le 14/04/2017 à 13:30
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Ah ça pour la changer il va la changer c'est sûr ! Y'a qu'à voir les réussites de Chavez/Maduro qui ont réussi l'exploit d'amener un pays bourré de pétrole au bord de la famine ! La misère c'est maintenant ! Mais la vraie hein, pas celle avec 9,5...

le 14/04/2017 à 13:31
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Ah ça pour la changer il va la changer c'est sûr ! Y'a qu'à voir les réussites de Chavez/Maduro qui ont réussi l'exploit d'amener un pays bourré de pétrole au bord de la famine ! La misère c'est maintenant ! Mais la vraie hein, pas celle avec 9,5...

le 14/04/2017 à 13:32
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Ah ça pour "changer la société française", il va la changer c'est sûr ! Y'a qu'à voir les réussites de Chavez/Maduro qui ont réussi l'exploit d'amener un pays bourré de pétrole au bord de la famine ! La misère c'est maintenant ! Mais la vraie hei...

à écrit le 14/04/2017 à 10:52
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Merci, cet article incarne parfaitement le phénomène faisant détester les experts aux gens. Internet est en train de sortir les citoyens de la prison sémantique imposée par la pensée binaire, les experts et autres journalistes qui ne veulent pas ...

à écrit le 14/04/2017 à 10:47
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Mélenchon et la France Insoumise se positionne avec bien plus de hauteur que tous ces scribes conformistes, à la pensée libérale, égoïstes par prédation, et de surcroit méprisant le peuple dans leurs article en les prenants pour des débiles incapable...

à écrit le 14/04/2017 à 10:36
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Une bonne grosse claque dans la gueule defois c'est nécessaire pour remêtre les idées en place. Democratiquément la claque et avec le sourire un juste retour de ce que l'on ce prend au quotidien et je suis gentil et je donnerai volontier ce pouvoir à...

à écrit le 14/04/2017 à 10:23
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Les adorateurs de Mélanchon devraient aller vivre en Corée du Nord pour avoir un avant-goût de ce que sera une Présidence Mélanchone.

à écrit le 14/04/2017 à 10:02
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Hahaha, mais que c'est drôle de voir cette petite caste influente des néolibéraux qui s'accrochent à leur modèle si profitable à leur personne mais si néfaste à la société, à l'environnement, la moralité... On parle des extrêmes mais Macron c'est ...

le 14/04/2017 à 10:20
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@drole Melanchon, c' est du le Pen ou du Macron, rien ne les différencie, trois européïstes convaincus qui veulent soit rester -Macron- ou soit renégocier les traités. Des Syriza de droite et de gauche pour le Pen et M...

à écrit le 14/04/2017 à 9:51
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Heureusement que M. le journaliste Lafay est là pour nous signifier unilatéralement ce dont la France a besoin. Les thèmes fondamentaux comme la prise en compte de l'écologie, la notion de bien commun, où une plus juste répartition des richesses sont...

à écrit le 14/04/2017 à 9:39
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C'est la politique mortifère de relance par le dumping social le cancer de notre civilisation. Parasitée par quelques grands patrons qui dirigent les médias et contrôlent les pensées du peuple, c'est terminé! Votez insoumis

le 14/04/2017 à 10:39
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C'est la grand complot judéo maconique contre le peuple ? Rhétorique faschisante du XXieme siècle.

le 14/04/2017 à 12:40
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Fascisme ou communisme, c'est ce choix que vous voulez au pays des droits de l'homme et des Lumières ??? Honte !!!

à écrit le 14/04/2017 à 9:02
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Les libéraux paniquent. Ils ne défendent pas qu'une idéologie archaïque, une société du 19ème siècle mais aussi leur privilége et leur portefeuille. Des égoïstes qui se moquent du peuple et de la France

le 14/04/2017 à 10:38
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Vous vous prenez pour qui à considérer que vous êtes le peuple et la France ? Les bourgeois, les libéraux en France, ce sont aussi des français qui font avancer le pays. Votre réthorique est une réthorique populiste - vous pointez du doigt ce qui...

le 14/04/2017 à 15:16
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@brice "les libéraux en France, ce sont aussi des français qui font avancer le pays". Ils profitent surtout des français qui font avancer le pays,nuance.

à écrit le 14/04/2017 à 8:26
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Pour changer il faut changer. A quoi serviraient encore les élections si le choix possible était Fillon ou Macron. Bonnet blanc et blanc bonnet. Et la presse capitaliste tremble, les puissants tremblent. Moi je crois que c'est bien que parfo...

le 14/04/2017 à 12:39
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Je souhaite vivement que vous preniez conscience que l'on ne maintient pas une société en la fondant sur la haine sociale et des fantasmes d'une autre époque. Le communisme baroque de Mélenchon est un danger terrible pour vous et votre pays.

à écrit le 14/04/2017 à 7:33
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Une belle bande de journaliste bas de gamme. ca sent la panic dans les journaux.

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