La recherche du risque zéro est devenue une exigence de nos sociétés, générant par là même des résistances à l'innovation et au changement. Pourtant, au sein de nos entreprises, écoles, établissements culturels, laboratoires de recherche, universités et associations, se trouvent de véritables talents, animés par un désir d'inventivité et d'audace, qui ne demandent qu'à se déployer.
Les nouvelles générations que je côtoie chaque jour dans notre fab lab ou dans nos expositions en témoignent. Les jeunes et moins jeunes veulent pouvoir imaginer et donner réalité à tous les possibles. Il faut les accompagner dans leur désir de prendre des risques mais de façon maîtrisée, évaluée. Et ils ont raison !
La prise de risque fait partie de la vie
Il s'agit de la condition de la créativité, du génie sous toutes ses formes. Elle est nécessaire à l'innovation, à l'exploration et à la science. Elle est nécessaire à l'entreprise qui souhaite survivre et se démarquer.
Il nous incombe donc, à nous, acteurs de la société de la connaissance, de lever ces difficultés. Il nous faut trouver les leviers culturels, éducatifs, autant qu'économiques qui permettent d'insuffler un véritable changement de mentalité.
C'est une confiance, même dans un environnement fait d'incertitudes, qu'il nous faut transmettre, et par là même, une acceptation sociale des innovations. Les savoirs scientifiques et techniques en sont un des facteurs.
C'est la voie sur laquelle je m'engage concrètement à Universcience avec des offres culturelles audacieuses et inédites qui sont autant de temps de questionnement, de curiosité et de découverte, propices à l'imagination et à l'inventivité, individuelle comme collective. Le dynamisme créatif et la cohésion de demain en dépendent.
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