Afin de mieux répondre aux demandes du marché en constante évolution, les entreprises ont de plus en plus besoin d'être accompagnées financièrement. Chaque année en France, le volume de la location financière représente ainsi 4 milliards d'euros.

D'autres modèles plus traditionnels, comme le crédit ou le crédit-bail, complètent l'émergence de cette offre. Si le leasing n'est pas forcément adapté à toutes les entreprises et à tous les matériels à financer, il offre néanmoins de très nombreux avantages. Ces trois modèles parallèles correspondent chacun à un besoin client précis.

3 modèles qui diffèrent selon les besoins de l'entreprise

• Le crédit est un modèle ancestral. Adapté à des investissements plutôt immobiliers, il concerne tout matériel qui n'est pas sujet à l'obsolescence. Il s'agit ici d'emprunter une somme d'argent pour financer un bien matériel professionnel, comme l'achat de bureaux, et de la rembourser avec des intérêts sur une période déterminée et contractuelle.

• Le crédit-bail est sensiblement similaire au crédit : l'entreprise paie un loyer mensuel puis, une fois l'ensemble des mensualités réglées, devient propriétaire de ce qu'il a jusqu'ici loué. Le crédit-bail se destine notamment à l'acquisition de biens immobiliers.

• La location financière, ou leasing, a un objectif entièrement différent. Ce type de financement s'adresse à des clients qui n'ont aucun intérêt à devenir propriétaires du bien pour lequel ils paient un loyer. En effet, une fois le contrat à son terme, le bien loué a de grandes chances d'être dépassé par un matériel plus récent et plus performant ou  de ne plus répondre aux besoins de l'utilisateur. L'intérêt de ce mode de financement est de permettre aux entreprises d'accéder à un matériel de pointe à tout moment, en suivant les évolutions du marché, et ce, avec une facturation échelonnée et donc à un coût très intéressant.

Le leasing s'adresse particulièrement au secteur de l'IT : les besoins informatiques sont souvent à la fois onéreux et rapidement obsolètes.

Grands comptes, TPE ou PME peuvent avoir accès à ces trois modèles de financement. Néanmoins, selon la taille de l'entreprise, le budget dédié au financement et le type de matériel à financer, un modèle peut être plus avantageux qu'un autre.

2 points-clés pour comparer leasing, crédit-bail et crédit

Pour comparer ces trois modèles de financement et choisir celui qui est le plus adapté à ses besoins, deux points sont à regarder avec attention.

• La liberté

Le crédit et le crédit-bail sont deux modes de financement contractuellement peu libres. Deux possibilités s'offrent à un client qui aurait contracté l'un de ces financements : attendre la fin du financement pour changer de contrat et de conditions, ou solder le contrat et se diriger vers un autre matériel. Si cette seconde option peut lui permettre d'avoir accès à un matériel plus performant plus rapidement, il appartient néanmoins au client de s'occuper de l'ensemble des modalités.

A l'inverse, la location financière est un modèle libre par définition : son principe est fondé sur une offre évolutive. La praticité contractuelle et opérationnelle est également à noter : s'il appartient au client de faire évoluer son matériel - quoique conseillé par son loueur - c'est ce dernier qui s'occupe de faire évoluer le contrat de location.

• L'endettement

Si le crédit a l'avantage de débloquer une somme immédiatement une fois le dossier accepté par l'établissement bancaire, il a également l'inconvénient d'entraîner un endettement.

Ce n'est pas le cas du crédit-bail et de la location financière. Ces deux modèles de financement n'engagent aucun endettement au passif. Les loyers réglés par le client représentent une charge d'exploitation.

Le crédit-bail et la location financière présentent des avantages comptables et financiers que le crédit ne présente pas. Le leasing propose également des avantages opérationnels, concernant notamment l'évolution du matériel, l'ingénierie financière, l'accompagnement administratif ou encore la récupération et le traitement des matériels en fin de vie inaccessibles aux clients choisissant le crédit ou le crédit-bail. Ainsi, ce choix doit être fait « sur-mesure » : il appartient aux entreprises d'adapter le type de financement à l'investissement, à la capacité de remboursement et à l'intérêt d'accéder ou non à la propriété.