Des fonds propres pour la croissance et l'emploi

Pour assurer leur développement, les grandes entreprises n'ont aucun problème pour établir le contact avec les investisseurs. Pour les petites en revanche, l'exercice reste plus délicat. Il manque encore des liens entre PME/ETI et les investisseurs désireux d'entrer au capital de sociétés diversifiées.

Du côté des entreprises, la disponibilité de fonds propres suffisants est un vecteur clef de la pérennité et du développement. Par la capacité d'endettement que des fonds propres autorisent, on peut mieux financer sa croissance. Par le coussin que des fonds propres solides apportent, on peut résister aux périodes difficiles. De l'autre, celui des investisseurs, on est désireux d'investir ses ressources dans des aventures industrielles diversifiées. Des sommes importantes doivent être investies tous les ans, dont une partie significative dans les entreprises. Les plus grandes d'entre elles, souvent cotées en Bourse, n'ont aucun souci pour nouer le contact avec ces investisseurs. Mais pour les plus petites, l'exercice est plus complexe. Il faut donc créer le lien entre investisseurs et PME/ETI.

Place d'Echange à Lyon

De nombreuses initiatives existent en Rhône-Alpes, que ce soit par des solutions de cotation en Bourse ou bien par l'intermédiaire d'investisseurs en capital. L'initiative prise par EnterNext de créer, à Lyon, un poste de délégué régional permet d'ores et déjà un rapprochement entre les PME et ETI avec l'univers de la cotation. Les introductions en Bourse se font de plus en plus nombreuses et permettent à leurs émetteurs de financer leur croissance et d'accueillir de nouveaux partenaires.

L'initiative prise par la CCI de Lyon de créer une Place d'Echange permettra aux PME plus petites de recourir à une Bourse plus adaptée à leurs besoins et à ceux des investisseurs. Rhône-Alpes est de longue date un territoire où les investisseurs en capital ont développé leur activité. Family offices, business angels, fonds de private equity, ils exercent tous le rôle d'aspirateur de capitaux désirant s'investir dans l'entreprise, de découvreur de projets industriels ou commerciaux et, enfin, de gestionnaire de participation.

Obligation de transparence, une opportunité

Le point commun entre ces solutions, boursière - donc plus anonyme -, avec un investisseur en capital - donc plus personnalisée -, c'est qu'il exige un certain nombre de prérogatives du côté de l'entreprise. L'obligation de transparence ne doit pas être vécue comme une contrainte mais au contraire comme un moyen d'améliorer sa gestion. Le changement de gouvernance lié à l'apparition de nouveaux actionnaires ne doit pas être vécu comme une intrusion mais comme l'opportunité de partager avec un autre interlocuteur également soucieux du succès de l'entreprise. Ainsi, on le voit, des solutions sont en place, toujours améliorables. Encore faut-il savoir qu'elles existent et vouloir les utiliser.

C'est pourtant au prix de la mise en œuvre de ces solutions auxquelles tout le monde travaille que le tissu entrepreneurial deviendra plus compétitif et donc pérenne et porteur de croissance.

 

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Commentaires 2
à écrit le 11/07/2014 à 18:10
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... et plus l'argent circule, plus il créé de la richesse

le 15/07/2014 à 14:28
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Vous l'avez expérimenté, et si oui quelle est votre technique

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