[Vous avez dit vacances ? Paroles de patrons 2/5] Jérôme Salord (SantéVet) : "Les voyages permettent de se recaler par rapport au réel"

Cet été, Acteurs de l'économie - La Tribune sollicite plusieurs dirigeants autour de la notion des vacances. Entre dérision, plaisir, interrogation sociétale et plus-value pour l'entreprise, ces hommes et ces femmes se livrent sans fioriture. Deuxième épisode de cette série avec Jérôme Salord, fondateur de SantéVet, le spécialiste de l'assurance-santé pour les animaux.
(Crédits : DR)

Acteurs de l'économie-La Tribune : Quelle est votre propre définition des vacances ? 
Jérôme Salord : Tout dépend des saisons. En été, elles sont synonymes de départ en vacances avec mes petits-enfants. En hiver, elles sont synonymes de rencontres : nous prenons un billet d'avion sec, on se débrouille par nos propres moyens avec les locaux. L'idée : être le plus proche du terrain possible - même si la carte bancaire aide à survivre, il faut bien l'admettre ! Nous privilégions les chambres d'hôte, cela nous permet de partager le mieux possible.

Qu'est-ce que vous appréciez dans les vacances ? 
Un voyage comme celui-ci change vraiment du quotidien. Il permet surtout de se recaler par rapport au réel. Plus on voyage, plus on apprécie ce que l'on a chez soi. Dans le voyage idéal, j'aime rencontrer des gens qui ont conscience que leur vie est différente de la mienne, avec un vrai regard sur leurs situations, leurs souffrances. Ce sont toujours des moments forts.

Quel regard portez-vous sur les vacances des autres ? 
On ne dérange pas un collaborateur pendant ses congés, c'est une consigne exacte, que l'on respecte. Au quotidien, il est interdit de communiquer après 20h. Pendant les week-ends et les vacances, il n'y a pas de mail, sauf ceux auxquels on est abonné de façon automatique. Pour ma part, je ne prends pas mon téléphone portable, cela a commencé la première fois, parce que je l'avais oublié... sans m'en rendre compte, je me suis déconnecté. Et je le vis bien. J'ai une conception du travail assez délégataire : je ne me considère pas comme indispensable, donc je prend peu de vacances, parce que je suis moins fatigué.

Malgré tout, travaillez-vous pendant ces périodes de repos ? 
L'été, j'essaie de ne pas travailler. En tous cas, je n'en profite pas pour terminer de gros dossiers. Les vacances, et ces grands voyages, surtout, sont de bonnes circonstances pour sortir de nouvelles pistes pour l'entreprise, grâce aux échanges et aux pratiques qui peuvent faire naître des idées...

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