Laurent Wauquiez et Nicolas Daragon affichent avec ce budget une volonté régionale "forte, claire et affichée de faire d'Auvergne-Rhône-Alpes la région référence sur le champ de la prévention santé et la première région thermale de France en termes de fréquentation."
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Plus précisément, le plan thermal prévoit 17 millions d'euros consacrés exclusivement aux projets d'investissements des 24 stations thermales que comptent Auvergne-Rhône-Alpes et trois millions d'euros pour les actions collectives de soutien à l'innovation, à la formation et à la promotion du thermalisme.
Développer la filière santé - bien-être
La région choisie de cibler son action sur les projets d'investissement pour produire un effet de levier. Certaines stations ont aujourd'hui des équipements vieillissants qui ne répondent plus aux attentes de la clientèle. Le Plan annoncé permettra par exemple d'investir dans le retraitement des eaux, dans des piscines, dans des douches hydrojets, etc. Il prévoit aussi d'accompagner l'investissement aussi dans les aménagements urbains pour mettre en valeur l'offre thermale. Il offre un accompagnement ingénierie, avec une évaluation et une élaboration des projets en fonction de chaque station
"La région travaille aujourd'hui directement avec la filière santé-bien être, loin des schémas préconçus et en partant directement des besoins et de l'ambition des acteurs du thermalisme", s'est félicité Laurent Wauquiez.
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En effet, ce schéma a été piloté par un comité de réflexion missionné par Nicolas Daragon et conduit au cours des derniers mois par Frédéric Bonnichon. Composé à parité territoriale Auvergne - Rhône-Alpes de 12 membres professionnels du thermalisme et d'élus de stations d'Auvergne, il a notamment pu s'appuyer sur l'apport essentiel de Rhône-Alpes Thermal, présidé par Dominique Dord, et de Thermauvergne, présidé par Danielle Faure-Imbert.
Enjeu économique
Pilier de la nouvelle politique touristique régionale, le thermalisme devient pour la région un enjeu économique important. Les perspectives annoncent une explosion de la demande thermale. La modernisation des équipements permettra d'augmenter la fréquentation des stations thermales et d'accélérer les créations d'emplois dans ce secteur.
"Une augmentation de la fréquentation et du chiffre d'affaires des stations thermales pourrait générer 2 000 emplois directs et indirects dans les 5 ans", annonce le président de d'Auvergne Rhône-Alpes.
Avec 130 000 curistes annuels dans 24 stations, Auvergne-Rhône-Alpes est aujourd'hui la troisième place forte du thermalisme en France, derrière Occitanie et Nouvelle Aquitaine.
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