A bientôt 50 ans, le festival de la Chaise-Dieu reste fidèle à sa partition

Le festival de la Chaise-Dieu (Haute-Loire) s'articule cette année autour de Bach, Haendel et Scarlatti pour le volet baroque et l'oeuvre de Beethoven pour la partie symphonique. Avec pour ambition de demeurer un grand rendez-vous de la musique classique, généraliste, large et ouvert.
Le festival propose en moyenne quatre concerts par jour.

Baroque d'un côté, symphonique de l'autre, avec comme trait d'union une place de choix accordée au piano. Pour sa 49e édition, le festival de la Chaise-Dieu (Haute-Loire) reste fidèle à sa partition. L'événement, qui se déroulera du 21 au 30 août, se positionne comme l'un des grands festivals classiques de l'été, avec une programmation embrassant un vaste spectre musical, du récital aux grands orchestres. « Je tiens beaucoup à ce que nous restions un festival généraliste, ouvert et large, dans lequel la musique sacrée est une partie du tout », explique Julien Caron, directeur général de la manifestation.

Bach, Haendel et Scarlatti

Nommé fin 2012 à la direction du festival, le jeune homme propose une programmation thématique. Cette année, le festival s'articulera autour de Bach, Haendel et Scarlatti (tous trois nés en 1685) pour le volet baroque (du 22 au 27 août), et les symphonies de Beethoven pour la partie symphonique (du 26 au 30 août). Au total, 30 concerts payants sur neuf jours avec des temps forts tels que la messe en si de Bach à l'abbatiale Saint-Robert (23 et 24 août), le récital d'Anne Queffélec à l'auditorium Cziffra (23 août), ou la 9e symphonie de Beethoven avec le choeur Octopus et l'orchestre royal philharmonique des Flandres (28 et 29 août). Hors thématique, signalons également le requiem allemand de Brahms avec l'ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon (24 août).

Une taille critique

L'an passé, le festival avait une programmation de 40 concerts, soit dix de plus que cette année. « Comme tous les festivals, nous devons faire face à des contraintes budgétaires, reconnaît Julien Caron. Et comme nous ne souhaitions pas augmenter la grille tarifaire (entre 8 et 85 euros la place), nous avons préféré nous recentrer. Nous avons également programmé moins de concerts que l'an passé pour des raisons pratiques. Nous avions atteint une taille critique et nous ne pouvons pas épuiser notre centaine de bénévoles. Malgré cela, avec une moyenne de quatre concerts par jour, nous conservons le foisonnement, la richesse et la diversité qui font un festival. »

20 % des ressources par le mécénat

Le festival de la Chaise-Dieu mobilise cette année un budget de 1,4 million d'euros, financé par la Région Auvergne, l'Etat et le Département de la Haute-Loire. Le mécénat représente 20 % des ressources de l'événement avec des partenaires privés tels que le groupe Omerin ou les laboratoires Mérieux. « En 2011, nous avons créé un cercle des partenaires locaux qui réunit une dizaine de PME TPE », précise Julien Caron.

Lors de sa précédente édition, le festival a accueilli 23 000 spectateurs issus pour plus de la moitié des régions Auvergne et Rhône-Alpes. La fréquentation provient également pour 15 % de la région Ile-de-France et pour 3 % de l'international (Suisse, Royaume-Uni, Allemagne...).

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