Clermont-Ferrand joue les VRP à Lyon

La capitale de l'Auvergne veut se positionner comme une destination de tourisme d'affaires. Clermont veut jouer de ses atouts pour attirer séminaires d'entreprises et congrès.
Clermont-Ferrand veut jouer la carte de son identité pour séduire les décideurs

Dans l'optique de la fusion de l'Auvergne et de Rhône-Alpes, Clermont-Ferrand se place sur le marché du tourisme d'affaires. L'office du tourisme de la ville, Auvergne Events (filiale de GL Évents) et Vulcania ont ainsi fait stand commun sur le salon de l'évènementiel Event'Ly les 12 et 13 mars à Villeurbanne (Rhône).

Trois équipements phares

Associée intimement à Michelin, la capitale auvergnate cherche à changer l'image d'un territoire isolé au centre de l'Hexagone, et encore lointain pour les Rhônalpins.
"Nous sommes capables de répondre aux cahiers des charges de nombreux évènements, mais nous devons communiquer sur nos capacités", affirme Françoise Graive, directrice de l'Office du tourisme de la ville.

Environ 600 évènements de toutes tailles sont organisés chaque année au pied du Puy-de-Dôme. Le plus important étant le "Sommet de l'élevage", un salon professionnel qui rassemble annuellement 80 000 visiteurs. L'agglomération clermontoise a une capacité hôtelière d'enviro 6 000 lits et possède trois équipements majeurs : la Grande Halle d'Auvergne (avec un espace couvert de 12 000 m2), le Zénith avec ses 9 000 places (3e de France par sa capacité), et le Polydôme (4000 m2).

"La force de Clermont-Ferrand c'est aussi son environnement", poursuit Arnaud Combes, directeur commercial d'Auvergne Events qui gère ces trois principaux équipements. La chaine des Puys, le parc Vulcania, mais aussi le rugby sont mis en avant. "Nous voulons afficher notre différence pour séduire des porteurs de projets. Nous avons plus de chances en défendant notre identité qu'en essayant de jouer dans la cour des grands", ajoute Françoise Graive.

L'activité entreprise ciblée

Face à un poids lourd comme Lyon, les Clermontois ne cherchent pas la concurrence frontale. Les congrès à rotation annuelle intéressent particulièrement les acteurs auvergnats, mais la ville se positionne aussi sur les séminaires d'entreprises ou des microsalons professionnels pointus.

Dans ses objectifs de développement, Auvergne Events table sur 15 à 20 congrès chaque année au lieu de 8 à 10 aujourd'hui et les évènements de marque. "L'activité corporate est un axe de notre stratégie", précise Arnaud Combes.

Au-delà du 1er janvier 2016, date de la fusion des deux régions, Clermont-Ferrand espère bénéficier d'un effet d'entrainement.  "Nous aurons l'atout d'être la seconde région de France et de pouvoir avoir une plus grande visibilité à l'international", conclut Françoise Graive.

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