Saint-Etienne poursuit le développement de son quartier d'affaires

Un programme de 9 000 mètres carrés d'un montant de 20 millions d'euros doit voir le jour à l'été 2017 à Saint-Etienne, sur le quartier d'affaires de Châteaucreux. Pour l'Etablissement public d'aménagement, l'enjeu est d'anticiper l'absence de surfaces disponibles d'ici trois ans.
Le programme vise également une performance énergétique HQE niveau « très bon » à « excellent ».

L'Etablissement public d'aménagement de Saint-Etienne (Epase) a signé une promesse de vente pour la construction de 9 000 mètres carrés de bureaux sur le quartier d'affaires de Châteaucreux. Un programme d'une vingtaine de millions d'euros qui se dressera à proximité immédiate de la gare de TGV de Saint-Etienne. Pour mener ce projet, l'Epase a retenu l'équipe composée de l'opérateur Cirmad, de l'agence Nicolas Michelin et associés et de l'architecte Dominique Berger. Le démarrage des travaux est programmé courant 2016 pour une livraison à l'été 2017.

Déficit d'offre de bureaux dès 2016

Ce programme s'inscrit dans la phase opérationnelle du second contrat de plan de l'Epase avec l'Etat pour la période 2016-2022. Modulable et divisible, il a été conçu de manière à pouvoir commercialiser des surfaces allant de 100 à 6 000 mètres carrés. Objectif : « répondre à une demande montante de petites surfaces de bureaux ». Le programme vise également une performance énergétique HQE niveau « très bon » à « excellent », soit une consommation inférieure de 30 à 40 % aux normes actuelles.

Avec ce programme, l'Epase entend avant tout anticiper l'absence de surfaces disponibles d'ici trois ans sur le quartier d'affaires. « Il y aura un déficit d'offre de bureaux disponibles dès 2016, affirme Pascal Hornung, directeur général de l'Epase. Il était donc stratégique, en tant qu'aménageur, d'engager la commercialisation de l'îlot F de Châteaucreux pour proposer une nouvelle offre en centre-ville de Saint-Etienne. »

Jachères en centre-ville

« Aujourd'hui, il reste quelques surfaces dans les bâtiments Grüner et Horizon, mais les contacts que nous avons nous permettent d'être très positifs, renchérit Bertrand Serre, directeur du cabinet Git immobilier, chargé de la commercialisation du programme. Courant 2016, ces deux immeubles seront pleins. » « Sur le quartier de Châteaucreux, la vacance est de l'ordre de 7 %, ajoute Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne et président de l'Epase. Avec ce nouveau programme, l'objectif est de préparer l'avenir. »

D'autres sont néanmoins plus prudents. C'est le cas de Guy Giraud, président de la Fnaim Loire sud. Selon lui : « les quelques opérations qui aujourd'hui sont édifiées sur le quartier de Châteaucreux ont pour une grande partie trouvé preneur, mais principalement grâce au transfert de services publics ou parapublics (Saint-Etienne métropole, Direction départementale des territoires, Urssaf...), ce qui met en jachère un paquet de mètres carrés en centre-ville. » Quant aux demandes d'implantations émanant d'entreprises privées, elles restent, selon Guy Giraud, « relativement peu nombreuses ».

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Commentaires 2
à écrit le 14/04/2015 à 7:44
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Nous touchons là à l'éternel débat : l'offre crée-t-elle la demande, ou bien est-ce l'inverse ? Les immeubles de bureau de Chateaucreux ont mis du temps à trouver preneurs et ont généré beaucoup de " tours de passe à passe " dans St Etienne, vidant d...

à écrit le 13/04/2015 à 18:18
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"Il y aura un déficit d'offre de bureaux disponibles dès 2016" Ils se foutent de nous ? Article du même site il y a un an : http://region-aura.com/#territoire/attractivite/2014-06-06/a-saint-etienne-l-immobilier-de-bureaux-continue-de-souffr...

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