Quelles ont été les spécificités du projet Kaps ?
«Nous faisons habituellement du logement social locatif traditionnel, avec des familles principalement. On s'est retrouvés à gérer une population d'étudiants que l'on ne connaissait pas, avec des logements meublés et 4-5 colocataires co-titulaires de bail qui ne se connaissaient pas. Mais cela fait du bien de voir que jeunes qui s'investissent. Les deux premières années, on a même eu la surprise d'avoir des jeunes qui venaient d'Amérique du Sud pour s'investir dans un projet comme cela en France !»
Et le rôle de Grenoble Habitat ?
Nous sommes uniquement gestionnaires de la résidence, c'est la Caisse des Dépôts qui détient 100% du capital sous forme de SCI. L'Afev sélectionne les étudiants tandis que nous sommes principalement chargés de la partie administrative du dossier, du suivi des comptes et des baux, de l'entrée et la sortie des locataires».
Etait-ce un défi de réserver une résidence pour les étudiants au sein du quartier ?
«Non, ce n'est pas forcément compliqué car elle reste éloignée de notre secteur d'attribution, puisque c'est le bailleur Actis qui est installé dans le quartier Mistral. Il n'y a pas eu de forcing ou de pression de la part des habitants, qui auraient pu être intéressés par le bâtiment, l'Afev a joué son rôle en expliquant le projet aux gens».
Quel bilan dressez-vous aujourd'hui ?
«On constate une montée en puissance cette année puisque l'on a ouvert 3 appartements supplémentaires. Le bouche à oreille fonctionne, et cela devrait continuer ! Ce projet était une nouveauté totale pour nous : même s'il est un peu chronophage, il nous ramène à notre but qui est d'insérer des gens au sein des quartiers».
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