Quel modèle économique pour les pôles ?

La question qui agite désormais les pôles de compétitivité est celle de leur modèle économique.


Faut-il évoluer vers une prise en charge 100 % privée des équipes d'animation ? Ou maintenir une logique de service public susceptible de garantir l'indépendance du pôle à l'égard des grands donneurs d'ordre ? "On ne peut jamais comparer les pôles. Sur les 71 existants, il n'y en a pas deux qui fonctionnent de la même façon", observe Pierre Juliet, délégué général de Tenerrdis. Au ministère du Redressement productif, Aurélie Faitot, chef du bureau de la politique des pôles de compétitivité, confirme la tendance : "L'objectif est d'atteindre un ratio 50/50 et d'équilibrer les ressources publiques et privées des pôles". La plupart d'entre eux ont déjà franchi le pas, en proposant à leurs adhérents des services payants : veille économique, coaching sur des problématiques de ressources humaines, accompagnement juridique... Mais certains restent encore timides, et se sont limités à augmenter leurs cotisations. Chez Plastipolis, qui étudie actuellement la mise en place de success fees, l'inquiétude pointe : "Nous risquons d'être perçus comme des cabinets de conseil, qui gagnent de l'argent en montant des projets. Cela ne correspond pas à notre mission", rapporte Philippe Neyroud, responsable administration et qualité, en charge du comité formation et compétence.

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