Régionales 2015 : les artisans veulent être entendus

À l'approche des élections régionales de la fin de l'année, l'organisation interprofessionnelle représentative de l'artisanat, l'UPA Auvergne Rhône-Alpes veut être entendue des formations politiques. Un signe fort espéré : qu'un vice-président en charge de l'artisanat soit nommé.

Les artisans sont peu optimistes. Leur situation est à nouveau difficile pour la troisième année consécutive avec un recul de leur chiffre d'affaires de 2 % en Rhône-Alpes et 2,5 % en Auvergne pour le second semestre, selon le baromètre de l'UPA, organisation interprofessionnelle représentative de l'artisanat. Pour Bruno Cabut, président de l'UPA Rhône-Alpes, « la conjoncture reste malheureusement délicate avec des chefs d'entreprise souhaitant développer leur structure, mais freinés par les réglementations, et de l'autre par des entreprises en difficultés de trésorerie ».

Une remarque qu'il a prononcée, ce mercredi 7 octobre, aussi bien pour les entreprises rhônalpines qu'auvergnates. En effet, dès le 1er trimestre 2016, les deux antennes régionales de l'UPA vont s'unir, en parallèle de la fusion des régions, mais travaillent déjà ensemble.

L'enjeu de la proximité dans la future grande région

Sur ces territoires, l'artisanat représentera donc 175 000 entreprises et 600 000 actifs pour un chiffre d'affaires d'environ 40 milliards d'euros. Des chiffres significatifs si bien que l'UPA Auvergne Rhône-Alpes attend un réveil de la prochaine formation politique à la tête de la grande région.

« Elle comptera 12 départements. Tout doit être entrepris pour ne pas abandonner les petites entreprises dont les conséquences pourraient conduire à des déserts économiques et sociaux. L'enjeu de la proximité est essentiel et donc stratégique », prévient Bruno Cabut.

Pour se faire entendre, l'UPA présentera, dans les semaines à venir, ses propositions aux candidats déclarés aux Régionales. Un programme portant sur trois points : le développement économique, la formation professionnelle et les relations institutionnelles. Mais ce qu'espère avant tout chose l'organisation interprofessionnelle : « Que soit nommé un vice-président en charge des entreprises de l'artisanat et de l'économie de proximité. »

Il s'agirait d'un signe fort envoyé à l'artisanat par l'exécutif « considérant alors un peu mieux nos professions, et non une approche technocratique comme c'est encore trop le cas aujourd'hui ».

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2015 à 18:21
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C'est exactement ce qu'il nous faut, un vice-président délégué à l'artisanat, un élu qui découvre enfin notre véritable rôle économique et social venant directement de l'exécutif, j'ai révé en plus qu'il soit issus de l'artisanat ....

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