Moins d'un mois de négociations aura suffi à Lyon et Saint-Etienne pour se mettre d'accord. Comme révélé par La Tribune, les deux Métropoles déposent, ce lundi 11 février, une candidature commune à la labellisation Capitale French Tech.
"Il était évident que nous devions répondre de façon commune, nous avons des atouts à nous apporter mutuellement", insiste Marc Chassaubéné, vice-président de Saint-Etienne Métropole en charge du Design et de la French Tech.
D'autant plus que la Métropole stéphanoise, du fait des critères restrictifs énoncés dans ce nouvel appel à projets, n'aurait pu de toute façon postuler seule.
Dans ce nouvel ensemble, Saint-Etienne met en avant son expertise design évidemment mais aussi celle concernant le volet Usine du futur avec le GIE Manutech. Ses compétences en matière de Santé/Sport et Prévention ont également été valorisées dans le dossier de candidature Capitale French Tech.
"Jusqu'ici nous étions centrés sur Design Tech. Nous élargissons notre champ d'expertise, poursuit Marc Chassaubéné.
Encore en calage
Si les grandes lignes du projet de cette nouvelle Capitale French Tech à deux têtes ont été validées, reste à caler un certain nombre de "détails". Notamment celui, hautement politique, du nom. La candidature a été déposée au nom de French Tech Lyon/Saint-Etienne mais les équipes s'activent à trouver une appellation plus "marquetée"...
Avec une ligne rouge à ne pas franchir : faire disparaître Saint-Etienne des radars : "c'est un point non-négociable. Saint-Etienne doit être au même niveau que Lyon", explique le vice-président de Saint-Etienne Métropole.
Côté lyonnais, on approuve.
"Nous allons brainstormer tous ensemble, au cours des trois prochaines semaines, pour trouver un nom plus impactant à l'international que French Tech Lyon-Saint-Étienne", confirme Virginie Delplanque, déléguée générale de Lyon French Tech.
"Il est quasiment décidé que la baseline mentionnera Lyon et Saint-Étienne, mais il reste à trouver le nom du label : French Tech « quelque chose ». Nous l'avons dit : nous sommes prêts à ne pas faire apparaître Lyon si l'on trouve un clin d'œil qui rassemble les deux territoires. A l'image, par exemple de French Tech in the Alps, regroupant les écosystèmes de Savoie et Haute-Savoie (et de l'Isère et de la Drôme, NDRL)".
Autre "détail" en cours de calage : la gouvernance de cette nouvelle organisation.
"La gouvernance actuelle de la Lyon French Tech est composée à 50% d'entrepreneurs, et à 50% de membres de l'écosystème (universités, pôles de compétitivité, clusters...). L'idée est de garder le même modèle en faisant entrer des startups et des acteurs du numérique stéphanois", précise encore Virginie Delplanque.
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