Smart city : Lyon, laboratoire urbain européen

Le projet européen Smarter Together, porté par Lyon, Munich et Vienne, vient d'être lancé. Pendant cinq ans, chaque collectivité sera amenée à expérimenter localement différentes façons d'améliorer la qualité de vie en milieu urbain, que ce soit dans le secteur du transport, du numérique ou de l'énergie. Autrement dit, comment devenir une smart city. Ce projet sera financé par la Commission européenne, à hauteur de 24 millions d'euros.
Confluence sera le terrain d'expérimentation de ces solutions pour rendre la ville plus intelligente, explique Karine Dognin-Sauze

"Les villes sont des incubateurs exceptionnelsNous sommes ici dans une ancienne prison, transformée en université. Cet endroit est un symbole illustrant comment la ville a su se transformer."

Forte de cette illustration, Karine Dognin-Sauze, vice-présidente de la métropole de Lyon en charge de la métropole intelligente, a présenté, au sein du campus de l'Université catholique de Lyon (Ucly), le programme Smarter Together, une collaboration européenne de recherche et d'innovation liée à la transformation des villes.

Laboratoire européen

Depuis le 1er février, Lyon, Munich et Vienne sont devenues le théâtre d'expérimentation de la smart city à l'échelle européenne. C'est du moins ainsi que l'on pourrait résumer ce projet européen, initié par les trois collectivités réunies en consortium dans le cadre de l'appel à projets de la Commission européenne, baptisé Horizon 2020. Un programme dont la force de frappe s'élève à 79 milliards d'euros.

Pour le projet Smarter Together, d'un budget total de 29 millions d'euros, la Commission européenne a accordé une enveloppe de 24 millions d'euros (dont 7 millions sur les 8,6 millions d'euros du projet lyonnais)

L'objectif visé passe, pour les trois villes, par l'expérimentation, pendant cinq ans, des différentes options qui existent pour rendre les villes plus intelligentes. Avec derrière cette collaboration, la volonté de pouvoir dupliquer les initiatives locales à une échelle européenne.

"Nous devrons monter une proposition commune ensuite applicable aux différentes problématiques géographiques", explique Karine Dognin-Sauze.

Confluence, terrain d'expérimentation

Lors de ce travail en commun, trois problématiques seront abordées : l'énergie appliquée au champ de l'habitat, la mobilité et la production d'énergies alternatives. Autrement dit, les trois piliers sur lesquels repose la smart city.

À titre d'exemple, Lyon s'est donnée pour objectif de développer la production d'énergies renouvelables ou de soutenir les propriétaires privés dans la rénovation de logements. Plus précisément, le quartier de Confluence sera le terrain de ces expérimentations, avec notamment l'éco-rénovation du quartier Sainte-Blandine. La SPL Lyon Confluence est en effet coordinatrice du projet.

"Confluence représente notre vision de ce que doit être la future ville, du fait de sa bonne mixité entre les habitants et les entreprises", avance Karine Dognin-Sauze.

La ville de Munich, pour sa part, consacrera ses efforts sur la notion de neutralité carbone, tandis que Vienne se focalisera sur l'inclusion sociale. Ce travail autrichien sera particulièrement scruté par la Métropole, elle qui souhaite désormais faire de l'inclusion sociale l'une de ses priorités.

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