Grand Parc : 19 millions d’euros investis en 6 ans

19 millions d’euros ont été investis ces six dernières années dans le parc Grand Parc Miribel-Jonage pour la création de nouvelles infrastructures et la réhabilitation de certaines zones. Cependant, persiste les questions de l'accessibilité et du financement par la future métropole.
Le Grand Parc attire 4 millions de visiteurs chaque année.

Avec ses 2200 hectares, le deuxième plus grand parc périurbain d'Europe attire chaque année 4 millions de visiteurs. Si la fréquentation est plus importante sur la période estivale, les investissements réalisés ont visé à rendre le parc attractif pour toutes les saisons, en créant des espaces sportifs mais aussi culturels.

En six ans, ce sont 19 millions d'euros qui ont été investis par le Symalim (Syndicat mixte propriétaire du Grand Parc Miribel Jonage), notamment dans les infrastructures dédiées à l'accueil du public. Le poumon vert de la région, à la confluence des départements du Rhône, de l'Ain et du nord de l'Isère a voulu renforcer son offre culturelle, avec l'organisation du festival Woodstower, mais aussi son offre sportive avec l'Atol, l'espace dédié aux activités sportives. Mais l'un des principaux problèmes du Grand Parc, celui de l'accessibilité, n'est toujours pas résolu.

Un parc victime de son succès

« L'accessibilité du parc est toujours assez problématique » admet Jérôme Sturla, conseiller général du Rhône et Président du Symalim. En période estivale, jusqu'à 17 000 véhicules viennent de tous les départements limitrophes. L'idée d'une télécabine qui relierait Villeurbanne au parc avait été évoquée, de même qu'une navette fluviale, mais aucune solution concrète n'a été trouvée. Jérôme Sturla reste  optimiste sur ce sujet : « La future mutation du Sytral devrait probablement permettre de relancer le débat ».

Le financement des projets reste aussi un sujet problématique, le conseiller général est actuellement en discussion avec la future Métropole pour définir le budget qui sera alloué au parc dans l'avenir. Une des activités économiques du grand Parc, l'extraction de graviers n'est plus envisageable faute de ressources. Elle rapportait en moyenne 500 000 euros par an pour l'autofinancement du parc. Une des solutions pour maintenir l'équilibre financier est de miser sur le développement d'Atol afin de pouvoir réinjecter les bénéfices de cette activité dans d'autres domaines.

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