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En acquérant Merial auprès de Sanofi l'allemand Boehringer Ingelheim (BI) s'est installé sur la première marche du podium en France dans la santé animale, le 1er janvier 2017.
"On veut que Lyon devienne le nouveau centre de gravité pour les activités de santé animale en France", a insisté, à plusieurs reprises, Erick Lelouch, président de BI Santé animale en inaugurant ce lundi le nouveau siège de cette branche.
L'édifice de 15 500 mètres carrés, sis dans le biodistrict de Gerland, là où est né Merial (alors baptisé Rhône-Mérieux), a été initié sous l'ère Sanofi. "C'est un véritable levier d'intégration. Son aménagement a été repensé en fonction de nos besoins en associant le personnel. Le nom du bâtiment a été soumis à un vote", poursuit le président.
Les équipes d'Amiens et Paris
Le nouveau siège baptisé Boréal a été réalisé par le promoteur Altera Cogedim (une opération à 50 millions d'euros). Conçu par l'agence d'architecture Scau, il aligne des façades blanches très largement vitrées. Sa haute performance énergétique lui a valu d'être labellisé Bepos Effinergie 2013. A l'intérieur les espaces répondent à la double préoccupation d'associer efficacité et confort dans le travail : patios, balcons, individualisation possible des espaces, salle de téléprésence.
"J'ai déjà noté des changements importants dans le comportement des salariés", se félicite Erick Lelouch.
Ici seront réunis à terme quelque 700 collaborateurs. Les équipes tricolores originelles de BI Santé animale aujourd'hui basées à Reims et Paris sont appelées à déménager à Lyon à l'horizon début 2019 pour ne pas brusquer le mouvement. C'est aujourd'hui une soixantaine d'employés.
Exit la marque Merial
Erick Lelouch confirme que le nom Merial est appelé à disparaître. Dès janvier 2018 les forces commerciales tricolores se présenteront sous le nom Boehringer.
"La décision n'a pas été facile à prendre", reconnaît-il.
Les postes affectés au siège mondial de Merial seront transférés à Ingelheim, centre de décision mondial du nouvel ensemble. Faut-il craindre une baisse des effectifs ? "Quand nous pris les manettes de Merial nous avons lancé 125 recrutements. Tout laisse à penser que les effectifs resteront stables", avise le président.
Le nouvel actionnaire n'a pas remis en cause la construction pour 70 millions d'euros, d'un centre de R&D ultra moderne dans le parc technologique Porte des Alpes à Saint-Priest où se situe le site de production. Il se substituera à celui de Gerland et le déménagement est prévu en juin 2018. D'autres investissements complémentaires sont programmés pour un montant de 55 millions d'euros.
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