Le golf est devenu un sport à la carte

En s'ouvrant aux scolaires, aux entreprises et au grand public, ce sport longtemps élitiste a su se démocratiser. Aujourd'hui en Rhône-Alpes, on dénombre près de 42 000 licenciés et une soixantaine de structures privées ou publiques. L'objectif serait d'atteindre la barre des 60 000 pratiquants en 2018.
Le golf a continué à se démocratiser ces dernières années en Rhône-Alpes

En trente ans, le golf a réussi sa mutation. En 1981, le golf ne concernait en France que 40 000 privilégiés se donnant à leur hobby dans quelques lieux réservés. À cette époque, en Rhône-Alpes, ils n'étaient que 4 000 licenciés pour quelques clubs. Aujourd'hui dans la région, les chiffres ont été multipliés par 10 pour atteindre les 42 000 pratiquants officiels et les quelques 65 structures. Cette explosion des données s'explique historiquement par la volonté affichée de la Fédération Française de Golf qui décide au début des années 80 de changer l'image de sa discipline. Ce virage à 180 degrés porte aujourd'hui ses fruits. Le golf se veut un sport abordable à tous.

Des tarifs attractifs et personnalisés

Si, le golf a su séduire un nouveau public grâce à des prix attractifs et variables, il est difficile de donner des tarifs précis, car chaque club est libre d'appliquer sa propre grille tarifaire. Par exemple, l'abonnement annuel pour un adulte revient entre 1 400 et 2 000 euros. Après, il existe donc mille et une formule : enfant, ado, couple, retraité, etc.... « C'est ce qui fait la force du golf aujourd'hui avance, Roland Botella, rédacteur en chef du magazine Golf Rhône-Alpes et spécialiste de la discipline depuis 30 ans, chacun peut trouver ce qui lui convient. Autre exemple, un simple peut coûter 50 voire 60 euros, mais aussi seulement 25 ou 30. Cette fourchette de prix explique en grande partie la bonne santé du golf en France et dans la Région ». Le cout du matériel est aussi devenu abordable et un argument avec entre autres des entrées de gammes qui tournent autour des 150 euros. Les plus chères pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros.

De l'entreprise au simple salarié communal

Résultat, cette politique tarifaire a permis au golf d'élargir ses cibles. La typologie du golfeur est aujourd'hui variée. S'il reste un sport masculin, les femmes représentent 30 % des licenciés. Les jeunes - filles et garçons confondus, pèsent plus e 20 %. Les PME via leur comité d'entreprise sont aussi des fidèles des greens. Et si, bien sûr, si certaines professions libérales ou autres cadres supérieurs restent des amateurs, la part d'employés grossit d'année en année. Tout comme celui des enfants qui bénéficient pour certains des actions menées de concert entre les clubs et les établissements scolaires. Le nombre de licenciés croît sur un rythme régulier. Avec l'organisation en France de la Rider Cup en 2018, la Fédération espère franchir la barre des 600 000.

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Commentaire 1
à écrit le 25/01/2015 à 15:17
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le problème c'est que la majorité des golfeurs ne veulent surtout pas se mélanger au reste de la population. Le pourquoi est tout simple, lorsque l'on prends ce sport pour un acsenceur social on ne peut être que dans cet état d'esprit ! je ne parle ...

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