FMI, la stratégie du sur-mesure aux PME

Spécialisée dans l’infogérance pour les PME, la société FMI franchit un nouveau cap de son développement en investissant dans un data center et un nouveau siège. A sa tête, Loetitia Colas, qui a pris la succession de son mari décédé en 2013.
Le nouveau siège de FMI à Saint-Priest abrite le nouveau data center.

Le 18 septembre, FMI va inaugurer son nouveau siège et son premier data center à St Priest (Rhône). Pour cette entreprise trentenaire spécialisée dans l'infogérance et les services informatiques aux PME, c'est un tournant stratégique.

Fondée en 1985, par Michel Laurent, FMI a été rachetée en deux temps par le directeur commercial Jean-Baptiste Colas, jusqu'à posséder 90 % du capital en 2012. Décédé en septembre 2013, c'est son épouse Loetitia Colas, 46 ans, qui a repris la tête de la société en plus de ses fonctions de DRH du groupe Philibert. "Je n'ai pas hésité longtemps", explique cette mère de deux enfants.

"Quand on a été cadre dirigeant, on est un chef d'orchestre, quel que soit ce que l'on produit. Le personnel et nos clients nous ont soutenus. Il y a eu un effet galvanisant".

Le choix du sur-mesure

À ses débuts, la société basée à Bron vendait essentiellement du matériel informatique. Aujourd'hui l'entreprise réalise plus de 70 % de son activité dans les services, dans 66 départements en France. FMI s'est positionné depuis déjà plusieurs années sur le créneau de l'infogérance pour les PME-PMI de 50 à 500 salariés. "L'idée de départ étant de mettre à la portée de ces entreprises, qui n'ont pas forcément les compétences et le personnel à disposition, les solutions informatiques des grands comptes en les simplifiant au maximum", précise Loetitia Colas.

Les clients de l'entreprise sont à 80 % rhônalpins et FMI réalise un chiffre d'affaires annuel de 12 millions d'euros pour un résultat net après impôt de 500 000 euros et emploie une soixantaine de personnes. Pour se différencier de ses concurrents FMI joue la carte de service au cas par cas. "98 % de nos clients sont là depuis 5, 10, 15 ans. Nous faisons du sur-mesure. Par exemple pour le congé maternité de la directrice des services informatiques de la Compagnie du Mont-Blanc, deux personnes de chez nous assureront l'intérim".

Un data center réservé aux clients

Face à la complexification des systèmes, le développement des problématiques de stockage des données et la nécessité de leur protection, l'idée a germé en 2013 de construire un data center privé, propre à FMI et réservé à ses clients. Jusqu'ici le stockage des données était externalisé par l'entreprise. "Nous cherchions à aller au bout de la chaîne de confiance avec nos clients notamment en ce qui concerne la protection des données, d'où l'idée de posséder nos propres serveurs" détaille, la présidente. Nous assumons tout et nous devenons  du même coup notre propre opérateur télécom".

Le data center FMI compte déjà une cinquantaine de serveurs opérationnels. Le nouveau siège de la société, implanté à St Priest, et le data center représente un investissement de 2,5 millions d'euros, dont 500 000 euros pour le seul data center. FMI souhaite poursuivre sa croissance et recrute actuellement pour son service de recherche et développement. Quant à Loetitia Colas, elle envisage à moyen terme de se consacrer entièrement à sa société.

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Commentaires 2
à écrit le 02/09/2014 à 9:51
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J'ai d'abord cru à une coquille en lisant le FMI spécialiste de l'ingérence...

à écrit le 28/08/2014 à 19:46
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tous mes compliments à cette societe je m appelle Mme pruvost et j ai dirigé une importante agence immobilière sur lyon et se developper reste le plus dur à faire mes compliments

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