GE Hydro Grenoble : les 345 emplois toujours menacés après le rendez-vous à Bercy

Les discussions entre les représentants des salariés de General Electric Hydro Grenoble et le ministère de l'Économie n'ont pas engendré d'avancées majeures. Les salariés "déçus" de cette rencontre continuent de se battre pour sauver les 345 emplois menacés.

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Le réunion de ce jeudi entre les représentants des salariés de General Electric Grenoble et le ministère de l'Economie devait faire avancer le dossier. Signe de leur volonté de dialogue, les employés avaient même voté ce matin la fin de la grève et la levée du blocus. Mais après trois heures de discussion, les syndicats reçus à Bercy se sont déclarés "déçus". 345 emplois sur 800 postes sont toujours menacés de suppression.

"Il n'y a pas d'avancées, nous sommes assez déçus", a déclaré Rosa Mendes, une élue CGT qui faisait partie de la délégation reçue par le cabinet du secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux.

Les salariés s'opposent au plan de licenciement qui menace 345 des 800 postes de ce site de production et conception de turbines hydroélectriques de pointe, passé sous le contrôle du conglomérat américain General Electric (GE). Ils souhaitent que l'Etat favorise une reprise de l'usine, que selon eux General Electric n'a pas l'intention de conserver. L'Etat peut notamment chercher à favoriser une reprise de l'usine par EDF ou par la CNR, autre électricien français, selon Mme Mendes.

De nouvelles actions à venir

Mais devant les salariés, les représentants de Bercy n'ont pas pris d'autres engagements que de demander plus d'informations à General Electric, a regretté Mme Mendes. Bercy va recevoir lundi le PDG de GE Renewable Energy, Jérôme Pécresse. Les salariés auront un nouveau rendez-vous à Bercy vendredi prochain pour faire le point, a indiqué Mme Mendes.

Mercredi, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a assuré que le gouvernement suivait de "très près" la situation de Grenoble, parlant d'un sujet de "préoccupation nationale".

Après Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise s'est rendu mercredi soir sur le site grenoblois. Il a "adjuré" le président Macron et son ministre de l'Économie de prendre leurs "responsabilités". "On va se battre", a indiqué de son côté Mme Mendes, ce jeudi. De nouvelles actions devraient être élaborées pour contester le plan social, a-t-on appris auprès de l'intersyndicale.

(avec AFP)

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