Bosch France : discussion autour du devenir des usines de Vénissieux

Dominique Olivier, le DRH de Bosch France, participera à une table ronde ce jeudi à la Préfecture, autour du devenir des usines de Vénissieux, à la demande des syndicats de l'équipementier. L'arrêt de la production d'éléments pour les moteurs diesel a été confirmé pour la fin 2017 tandis que le site de Bosch Rexroth doit réduire ses coûts de 19 millions d'euros. Selon les syndicats, quelque 150 emplois pourraient être menacés à Vénissieux.
Selon les syndicats quelque 150 emplois pourraient être menacés à Vénissieux. (photo d'illustration)

L'inquiétude grandit pour les sites industriels de Bosch à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise. Et, à la demande des syndicats, une table ronde sera organisée ce jeudi à la préfecture du Rhône en présence des différents acteurs concernés : élus de la Métropole, de la Région, commissaire au redressement productif, etc. La CFDT s'en félicite tout en craignant "qu'elle arrive trop tardivement".

"Être dans la discussion et le dialogue, cela peut faire avancer les choses", répond de son côté un porte-parole de la direction de Bosch France interrogé par Acteurs de l'économie-La Tribune.

Dominique Olivier, le DRH de la filiale française de l'équipementier allemand, participera à cette réunion.

Comment ré-industrialiser ?

En ce qui concerne l'usine historique de Bosch SAS, l'arrêt de la production des éléments pistons et cylindres pour les moteurs diesel, d'ici à fin mars 2017, a été officialisé lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, le 11 mars dernier.

Cette décision, qui n'était pas une surprise, s'agissant de produits en fin de vie, touche 100 emplois.

"La direction confirme qu'aucune solution interne de réindustrialisation n'est envisagée", note le communiqué de la CFDT.

La seule alternative passe donc par une piste externe.

"Les recherches sont en cours", indique le porte-parole de la direction.

Maintenir la compétitivité

Quant à l'unité voisine de Bosch Rexroth, spécialisée dans les applications mobiles, "l'orientation de la gouvernance de cette division semble irréversible à savoir le transfert de la production des distributeurs (hydrauliques) vers la Turquie", affirme la CFDT.

"Rien n'est décidé. Nous sommes en discussion avec les partenaires sociaux. Pour maintenir la compétitivité à long terme de cette activité, il faut dégager 19 millions d'euros d'économies", rappelle-t-on au siège de Bosch France.

Selon les syndicats, quelque 150 emplois pourraient être menacés à Vénissieux.

Perspective de Chômage partiel chez Sillia.

Sillia VL, la société bretonne qui a repris (en juin 2014) l'activité de fabrication de modules photovoltaïques de Bosch, à Vénissieux, et 128 personnes, est également associée à ce rendez-vous à la Préfecture.

"Malgré un carnet de commandes qui semble bien rempli, le discours est assombri par une trésorerie déficiente qui conduit à l'annonce de dix jours de chômage partiel dans les prochaines semaines", déplore  la CFDT.

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