La plateforme des Roches-Roussillon s'affiche pour son centenaire

La plaforme chimique, dont la gouvernance est présentée comme unique, organisera trois journées de visites, colloques et autres tables rondes les 18,19 et 20 septembre prochain. Elle aura accueilli 600 millions d'euros d'investissements entre 2012 et 2017.

La plateforme chimique des Roches-Roussillon, à cheval sur le Rhône et l'Isère, a présenté en avant première ses festivités pour son centenaire, les 18, 19 et 20 septembre prochain. Les deux premières journées seront consacrées l'une, aux élus politiques et prescripteurs et l'autre, aux salariés (y compris retraités) et leurs familles des 15 sociétés présentes et employant 1450 collaborateurs. La journée du 20 sera réservée aux riverains.

« Les inscriptions vont s'ouvrir prochainement à travers un site Internet. Et nous vérifierons les identités », indique Joseph Colletta, président de l'association en charge du centenaire et directeur financier du GIE Osiris qui gère les nombreux services partagés de cette plateforme considérée comme unique. Par la même cette célébration lui offre l'occasion de faire découvrir cette vitrine qui se veut très compétitive (du fait des mutualisation dans les domaines des utilités, de l'énergie) et éco-responsable.

Ferme solaire

« Nous venons d'accueillir une nouvelle unité de biomasse. Nous allons consacrer 10 millions d'euros pour la clarification des fumées de la dernière chaudière à charbon », énumère Joseph Colletta. Ce dernier annonce par ailleurs, que 30 hectares de terrains qui ne sont pas à vocation industrielle seront loués à la Compagnie du Vent (groupe Suez) pour installer des panneaux photovoltaïques.

Ce projet a été soumis au dernier appel d'offres de la CRE (commission de régulation des énergies) et des contacts ont été pris avec les services municipaux pour les autorisations. En incluant les investissements effectués par les entreprises présentes, et en particulier la construction de la nouvelle usine de fibres de carbone de l'américain Hexcel, « 600 millions auront été investis sur cette plateforme entre 2012 et 2017 », selon le directeur financier d'Osiris.

Audit de sûreté

La sécurité fait évidemment partie des préoccupations de ce site classé Seveso et sous vigilance Vigipirate depuis longtemps. Avant même les évènements de vendredi dernier « nous avions renforcé les mesures suite à un récent audit sûreté », certifie Joseph Colleta.

« Le poste de surveillance fonctionne 24 heures sur 24 et la plateforme est équipée de plus d'une quinzaine de caméras. Nous inspectons le coffre des véhicules qui entrent et fermons le portail dès que les chargements de marchandises ont été effectués par le train qui dessert le site ».

Toutes les consignes ont été rappelées à l'ensemble du personnel et les rondes ont été multipliées ces derniers jours.

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