PermiGo, auto-école en ligne, doit être fixée sur son sort le 9 mai prochain par le tribunal de commerce de Lyon. La société lyonnaise, placée en redressement judiciaire le 5 avril dernier, a suscité plusieurs marques d'intérêt.
"Six offres fermes ont été déposées, globales et partielles", assure Grégory Giovannone, PDG et co-fondateur.
Celui-ci certifie que tous les clients en compte, au nombre de 650, et qui avaient manifesté leur inquiétude, seront repris quelque soit le candidat sélectionné.
"L'activité continuera dans les 14 villes où nous sommes implantés. Les propositions les mieux disantes sauvegardent, à ce stade, les deux tiers des 93 salariés", dont 60 moniteurs. Le volet social pourrait être amélioré à la faveur de discussions en cours.
Business model préservé
Les offres émanent de professionnels du métier, "des auto-écoles en ligne et d'autres qui ne le sont pas. Mais le business model n'est pas remis en cause", insiste Grégory Giovannone. La reprise s'effectuera dans le cadre d'un plan de cession du fonds de commerce et s'assortira d'un apport en capitaux pour un montant qui fait encore l'objet d'ajustements.
"Nous avons été confrontés à une crise de croissance qui nous a conduits à une grave impasse de trésorerie", rappelle le dirigeant.
Fondé en décembre 2014, PermiGo annonce dit avoir totalisé 2,2 millions d'euros de revenus en 2016, mais des pertes importantes.
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