Franck Deville va lever 2 millions d'euros en bourse

Franck Deville, le spécialiste du macaron haut de gamme basé à La Fouillouse se prépare à entrer sur le marché libre. Objectif : financer son développement à l'international.
Les macarons Franck Deville sont déjà commercialisés dans la plupart des pays d'Europe.

Dans le courant du mois d'octobre, Franck Deville entrera sur le marché libre. Une opération qui devrait lui permettre de lever 2 millions d'euros et d'être le premier fabricant français de macarons à s'introduire en bourse. « Pour nous, cette opération financière est un accélérateur de croissance destiné à asseoir notre entreprise, en particulier vis-à-vis de nos clients étrangers », précise Franck Deville, fondateur et dirigeant de cette PME de 13 salariés installée à La Fouillouse (Loire), au Nord de Saint-Etienne.

L'an passé, la petite entreprise a généré un chiffre d'affaires de 1,1 million d'euros. Cette année, elle devrait tutoyer les 2,5 millions. « C'est le résultat d'un gros travail que nous avons mené sur l'export depuis quatre ans, note Franck Deville. Aujourd'hui, plus de 50 % de notre chiffre d'affaires est réalisé à l'international. Cela nous a permis de lisser notre activité sur l'année, car en France, la vente de macarons est concentrée sur les mois de novembre-décembre, tandis qu'à l'étranger, un produit gastronomique français se vend toute l'année. »

Chine, Russie, Arabie Saoudite

La levée de fonds effectué en bourse devrait être investie dans la stratégie commerciale de l'entreprise, notamment la présence sur les salons à l'export. Uniquement vendus aux professionnels (restaurants étoilés, palaces, traiteurs...), les macarons Franck Deville sont déjà commercialisés dans la plupart des pays d'Europe, mais aussi la Russie et l'Arabie Saoudite. Prochaine cible : le marché chinois.

Franck Deville s'est lancé en 2007 dans la fabrication de macarons alors qu'il était encore chef du restaurant le Clos Fleuri, à Saint-Priest-en-Jarez. Depuis un an et demi, il ne se consacre plus qu'à la fabrication de macarons dont il produit près de dix tonnes chaque mois, tout en conservant un positionnement haut de gamme. « Nous nous sommes industrialisés en termes de volumes mais pas dans la méthodologie, assure Franck Deville. Nous avons conservé une âme d'artisan. » Pour répondre aux demandes de ses clients, le dirigeant prévoit de se diversifier et s'apprête à lancer ce mois-ci une gamme de mini choux cocktail.

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