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Acteurs de l'économie - La Tribune : Comment avez vous été amené à vous intéresser à la société Zilli ?
Arnaud Marion. Alain Schimel m'a contacté. J'ai beaucoup travaillé dans l'univers du luxe. Et à la demande de Renaud Dutreil (alors ministre chargé des PME) j'ai créé* l'association Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV) que j'ai présidée. Zilli fait partie des entreprises labellisées EPV. C'est une entreprise de savoir-faire, attachée à la chose bien faite. Mais elle évolue dans un environnement concurrentiel à grands moyens. Des maisons qui peuvent ouvrir une boutique dans une rue prestigieuse de Paris simplement pour faire leur publicité.
Vous êtes intervenu opérationnellement chez Zilli puis en tant que conseiller. Mais pourquoi entrez-vous au capital ?
Le problème se posait pour la famille Schimel du choix d'un investisseur. A un moment donné, je me suis pris au jeu. J'investis avec mon argent personnel*. Et je n'ai aucune inquiétude quant aux compétences de Laurent Schimel (le fils du fondateur qui reste directeur général, NDLR) dans le cadre de la transmission.
Comment adapter Zilli tout en préservant son ADN ?
Il y a chez Zilli un côté artisanal qu'il faut continuer à optimiser sans diminuer le niveau de qualité. C'est une marque plus connue qu'on le pense ; c'est une marque de connaisseurs. Il faut l'amener à la hauteur de son riche savoir-faire et nous avons un champ de progression devant nous. La société doit être stabilisée et recadrée pour qu'elle retrouve un chiffre d'affaires de 70 à 75 millions d'ici à trois ans en dégageant un Ebitda de l'ordre de 5 millions d'euros.
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