Un partenariat entre Apicil et Psya

Inaugurant ses nouveaux locaux le 26 février, le cabinet Psya spécialisé dans la prévention des risques psycho-sociaux signait un partenariat avec Apicil. Qui s’empare résolument de la problématique « santé au travail ».
Celia Badet est désormais à la tête de Psya Rhône-Alpes

« Il y a à l'évidence un lien très direct entre le bien-être des salariés et la valeur créée par l'entreprise. Un groupe de protection sociale comme le nôtre a sur ce type de questionnement un rôle sociétal à tenir », affirme Thomas Perrin, DG adjoint d'Apicil. Pour ce faire, cet acteur de la protection sociale leader en Rhône-Alpes (1,5 million d'actifs ou de retraités bénéficiant des services du groupe lyonnais) vient de signer un partenariat abouti avec le cabinet Psya.

Ma santé je m'en occupe

Cabinet national spécialisé dans la prévention des risques psycho-sociaux et plus largement dans la promotion de la Qualité de vie au travail (désormais obligation légale pour les entreprises) Psya dispose dans ses nombreux outils du programme « Ma santé, je m'en occupe » ; c'est lui qui fait l'objet d'un partenariat avec Apicil. Selon un modèle québécois qui a fait ses preuves, il prend la forme d'un questionnaire individuel et anonyme sur 60 à 80 points passant au scanner les habitudes de vie, les habitudes de management, l'équilibre vie professionnelle et vie personnelle, l'environnement de travail du salarié. Pour ensuite construire toute une stratégie de meilleure santé et de bien-être au travail.

Cette approche individualisée et qui n'hésite pas à s'intéresser à la sphère personnelle a été développée dans la région de manière pionnière fin 2010 par la startup lyonnaise DeuxPointCinq, pilotée par Célia Badet. Repérée comme innovante, la startup est depuis peu devenue filiale de Psya et Célia Badet vient de prendre la tête de l'antenne Rhône-Alpes du cabinet (5 personnes).

Quatre entreprises pilotes

« Dès le début Apicil s'est appuyé sur notre savoir-faire et ne nous a plus lâchés », témoigne-t-elle. « Ma santé, je m'en occupe » a en effet été testé en mode laboratoire par Apicil en 2012 sur 4 entreprises pilotes : Aldès, Apave, Arkoon et Bofrost. « Les retours ont été positifs, les entreprises témoignant de l'impact en particulier sur la communication avec les salariés ; ce questionnaire n'apparaît pas comme un alibi, mais permet d'entamer un dialogue et d'apporter des réponses adaptées », décrit Marie-Christine Eudes, directrice de l'offre.

A l'issue de ce partenariat, « Ma santé je m'en occupe » a dépassé la phase expérimentale et se trouve désormais intégrée, avec d'autres outils, dans des packages d'offres d'Apicil pour les entreprises sous le label « Ambition Santé ». 400 entreprises sont visées (TPE, PME, ETI) par Apicil, dans un premier temps en Rhône-Alpes et vraisemblablement jusqu'au plan national. « DeuxPointCinq a opéré un véritable transfert de compétences chez Apicil pour expliquer, accompagner ce programme. Les commerciaux d'Apicil, vendeurs de contrats d'assurance, doivent pouvoir défendre la dimension bien-être et santé au travail », explique Célia Badet. Parmi les arguments : prouver que le mal-être, la démotivation, l'absentéisme ont un coût significatif pour les entreprises.

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