Inseec : Cegid et Esker mettent 1M€ pour la digitalisation des entreprises

L'Inseec Lyon lance sa première chaire, consacrée à la transformation digitale des entreprises. Pendant cinq ans, trois enseignants-chercheurs internationaux travailleront sur cette thématique. Cette chaire "Digital et Innovation" est financée à hauteur d'un million d'euros par Cegid et Esker.

La plaque vient tout juste d'être accrochée au troisième étage de l'ancien garage Citroën (Lyon, 7e), où l'Inseec a installé ses locaux. Elle officialise ce mardi soir le lancement de la chaire "Digital et Innovation", axée sur la transformation digitale dans les entreprises. Une première pour l'antenne lyonnaise de l'école de commerce. Pendant cinq ans, trois enseignants-chercheurs internationaux travailleront sur cette problématique centrale dans la construction des entreprises de demain.

Pour l'instant, si des grands domaines de recherche ont été établis, comme la recherche et développement dans le cloud, le big data ou encore la blockchain, les problématiques plus précises seront définies dans les semaines à venir. Une chose est certaine :

"La première année, nous réaliserons un état des lieux en France et l'international sur les problématiques organisationnelles. Notre feuille de route n'a pas de limite. Et ensuite, nous verrons ce qu'il est possible ou non de mener", explique Pascal Montagnon, directeur de la chaire et de l'Incub Inseec Lyon.

Recherche de l'innovation

Dotée d'un million d'euros, cette chaire est financée par le groupe Cegid, spécialiste de la transformation digitale des entreprises et du secteur public et Esker, un des principaux éditeurs mondiaux de solutions de dématérialisation des documents en mode cloud.

Pour Thomas Honegger, directeur de la filiale France d'Esker, investir dans cette chaire "est un investissement dans l'écosystème rhônalpin, mais aussi dans l'éducation. Pour réfléchir aux solutions de demain, nous avons besoin de tous les supports."

Un constat partagé par Pierre Dianteill, directeur marketing chez Cegid :

"Si nous n'allons pas chercher l'innovation du côté des startups ou des écoles, nous pouvons être certain que notre place sera prise dès demain par une nouvelle entreprise."

De fait, les travaux menés par les enseignants-chercheurs devront produire des résultats de recherche applicables aux contextes et contraintes des deux partenaires.

Passerelle

Des passerelles devront également être trouvées pour que les étudiants s'impliquent dans la chaire. "Notre souhait est que les étudiants des quatre masters digitaux apportent leur impertinence, essentielle dans ce domaine", sourit Pascal Montagnon.

Un aspect auxquels les entreprises accordent de l'importance :

"Les entreprises embauchent des jeunes qui arrivent avec des méthodes différentes. Nous avons besoin de connaître leur fonctionnement. Il est plus intéressant de confier l'avenir de Cegid à des personnes qui apportent un regard extérieur", complète Pierre Dianteill.

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