En Chine, l'Université de Lyon renforce son rayonnement international

L'université de Lyon a signé deux nouveaux accords-cadre, en Chine le 24 juin, avec son homologue de Shanghai Jiao Tong. Ce renforcement de la présence universitaire lyonnaise à l'étranger s'inscrit également dans sa candidature au label Idex.

Dans sa quête d'obtention du label Idex, l'Université de Lyon (UdL) continue son développement à l'international. Déjà présente à Shanghai, l'UdL y renforce son activité : « Nous avons le réseau universitaire français le plus dense et le plus visible dans cette ville », s'est félicité Khaled Bouabdallah, président de l'Université de Lyon. La structure a signé le 24 juin deux nouveaux accords-cadres avec l'université de Shanghai Jiao Tong. Cette cérémonie a eu lieu en marge du déplacement en Chine de la délégation de la métropole de Lyon, la semaine dernière.

Renforcer la présence internationale

 Le premier partenariat porte sur une « Alliance internationale de l'UDL et de Shanghai Jiao Tong » . Il permet notamment aux étudiants d'effectuer un doctorat en coopération entre les deux structures. Le second renforce la coopération entre l'Insa de Lyon et la School of technical sciences of Shanghai. Ces partenariats privilégieront les domaines de la santé et les sciences de l'ingénierie.

L'aspect international est essentiel pour décrocher l'Idex. Ce dernier vise à favoriser l'émergence de pôles universitaires compétitifs au plan mondial grâce à des financements de l'Etat d'un montant de 25 à 30 millions d'euros. « Certes, il ne suffit pas d'un unique accord pour prouver notre attractivité internationale, mais celui-ci met en lumière l'ensemble de notre stratégie dans ce domaine », affirme le président de l'Université de Lyon, Khaled Bouabdallah.

Travail sur la gouvernance

Lors de son deuxième échec au label Idex, l'Udl avait été pointée du doigt pour son manque de gouvernance. Selon son président, la structure a beaucoup travaillé sur cette question et est désormais prête à présenter une organisation capable de défendre son projet.

« La naissance de la Comue et la réalisation de nombreux projets, comme l'agence d'accueil des chercheurs étrangers prouvent que nous sommes plus cohérents qu'il y a trois ans », estime l'universitaire.

Les résultats devraient intervenir à la fin de l'année 2016.

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