[Initiatives 4/5] Éléonore Blondeau, l’éco-conceptrice

Tout l'été Acteurs de l'économie-La Tribune vous propose une série d'initiatives menées par des acteurs engagés, qui portent un regard différents et bousculent leur domaine. Cette semaine, portrait d’Eléonore Blondeau, fondatrice de la startup Clean Cup.

Longtemps, Éléonore Blondeau a navigué dans les méandres des cursus étudiants sans trop savoir où ceux-ci la mèneraient. Elle passe d'abord un bac STG, poursuit par un BTS gestion, pour au final entame une formation à emlyon business school. "Je n'ai jamais su ce que je voulais faire", reconnaît la jeune femme originaire de Toulouse. Au moins jusqu'à la révélation.

Sur le campus de l'école de management à Écully (Rhône), impliquée dans une association pour la promotion de l'environnement, elle constate le gaspillage des gobelets en plastique utilisés pour les fontaines à eau. "J'ai pris conscience de l'impact économique et écologique d'un tel usage." Une idée germe alors. Éléonore Blondeau imagine un concept de machine distribuant des gobelets non jetables, moyennant une caution.

LA rencontre

Diplômée en 2015, ce projet la suit, la poursuit même, et lentement mûrit. Après quelques mois d'études de faisabilité et de concours, elle fait une rencontre décisive, celle qui marquera le début de l'aventure Clean Cup. Une rencontre avec celui qui devient son associé en juillet 2016, Lionel Amieux.

"Il réfléchissait de son côté à un nouveau type de lave-vaisselle. Nous nous sommes révélés complémentaires et avons conçu une fontaine à eau zéro déchet, lavant automatiquement les gobelets pour un nouvel usage."

emlyon a déjà été séduite par le concept, d'autres contrats devraient être rapidement signés. Par-delà l'aspect environnemental, l'entreprise s'engage aussi dans une fabrication locale, puisque les Compagnons du devoir de Saint-Étienne sont mobilisés, ainsi que la société Imeca de Michelin.

Du concept à son développement, jusqu'à l'emploi aujourd'hui de sept personnes, ces étapes ont forgé chez Éléonore Blondeau une volonté d'entreprendre socialement. Fini le flou de l'orientation. À 25 ans, la jeune femme a trouvé sa voie et dit "s'épanouir".

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