BlendWebMix : Du couscous marocain à la Silicon Valley

La deuxième édition de la conférence BlendWebMix à Lyon, affiche sa volonté de se tourner vers les pays francophones. Lors de l'ouverture de l'événement, ce mercredi matin, le Maroc était à l'honneur. Un pays ou la dynamique startup est lancée.

Au Maroc, le couscous fait partie du patrimoine. Il n'a pas besoin d'être présenté. En revanche, dans les pays anglo-saxons, ce n'est pas la même histoire. Lamiaa Bounahmidi y a donc vu un marché potentiel pour sa startup Lolly's et son produit phare: la semoule. Sa cible principale : les Etats-Unis où la mode de l'alimentation saine connaît un engouement. La jeune Marocaine a donc axé son développement sur la communication autour de la marque et les qualités nutritives de son produit. Aujourd'hui, l'entreprise poursuit sa phase d'implantation de l'autre côté de l'Atlantique et bénéficie du programme Mass Challenge de Boston après avoir été accélérée dans la Silicon Valley. Son unité de production est quant à elle implantée au nord du Maroc.

Innovation marketing

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une innovation technologique mais marketing, cet exemple évoqué par Kenza Lahlou, fondatrice du mouvement Start Up Your Life (communauté d'entrepreneurs) à Casablanca est symptomatique de la dynamique startup que connaît le Maroc.

Vidéo de présentation de la startup Looly's fondée par Lamiaa Bounahmidi

Faire venir les investisseurs

La jeune femme est venue présenter l'écosystème marocain du web lors de la seconde édition du BlendWebMix à Lyon. L'occasion pour elle de montrer « l'incroyable effervescence entrepreneuriale » du Maroc.

« Il y a encore deux ans, le terme startup n'était pas en vogue. Grâce au travail de vulgarisation fait ces dernières années, nous assistons à une émergence d'initiatives innovantes aussi bien dans les technologies que dans le web », indique-t-elle.

Preuve de l'engouement du pays, le Maroc a désormais ses Blablacar ou Groupon locaux. Une simple duplication des modèles existants ? « Une inspiration des success-stories, mais surtout un défi pour les adapter au pays. »
Reste à faire venir les investisseurs locaux et étrangers. Quelques fonds existent comme le Maroc Numeric Fund (MNF) mais rares sont les business angels présents.

« C'est désormais notre plus gros challenge, car ils préfèrent encore investir dans l'immobilier et l'industrie que dans les startups », souligne Kenza Lahlou.

Difficile pour l'heure d'obtenir des chiffres très précis sur le nombre de startups, les montant levés etc. En revanche, plus largement, le secteur des technologies au Maroc représente un peu plus de 58 000 emplois.

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Commentaires 4
à écrit le 31/10/2014 à 18:39
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Très d'accord avec Maroussan ! Très condescendant ! « Il y a encore deux ans, le terme startup n'était pas en vogue." Faux Faux très Faux ! Il y a des grands acteurs locaux très actifs dans la startup scene marocaine, et qui travaillent depuis de...

à écrit le 29/10/2014 à 19:01
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Je suis deja adepte de Looly bien pense, concu, vendu, super pro

à écrit le 29/10/2014 à 18:31
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Faute d'accord : "car ils préfèrent encore investirent". Investir se met à l'infinitif... .

à écrit le 29/10/2014 à 18:29
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Bonjour, Je trouve l'article un brin condescendant, et pourtant je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui me dérange exactement. De plus l'image choisi d'un drapeau tagué est peu flatteuse pour le Maroc qui est un pays qui affiche tout de même 7%...

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