Big Booster, saison 2 : l'ambition internationale

Pour sa deuxième édition, le Big Booster veut renforcer ses liens régionaux tout en poursuivant son tissage international, afin de d'améliorer ses compétences dans le sourcing des startups. En signant des partenariats notamment avec l'organisation Startup Maroc et un accélérateur canadien, et en renouvelant sa coopération avec le Mass Challenge Boston, la structure veut se positionner comme "la plus grande compétition européenne de startups early stage". Avant, peut-être, de faire une incursion en Asie.

Big Booster, saison 2. Après une première édition "réussie", le programme international d'accélération de startups entre Lyon et Boston renouvelle son expérience. Avec toujours le même dessein : devenir "la plus grande compétition européenne de startups early stage", qui rayonne jusqu'au Moyen-Orient et l'Afrique, comme le rappelle Didier Hoch, président du Big Booster. Ce programme est piloté par la fondation pour l'Université de Lyon et épaulé par des partenaires privés et publics.

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Initialement spécialisé sur les secteurs du numérique, des biotechs et des cleantechs, le programme s'ouvre cette année à des domaines comme la robotique, aux smart cities, au design et à la mobilité.

Formule identique, mais...

Si le champ des thématiques s'élargit, le processus sera, quant à lui, identique à la première édition : un premier "Booster Camp" (séminaire d'accélération) à Lyon pour les 100 startups sélectionnés. Puis, pour les 20 meilleures d'entre elles, un Booster Camp à Boston, toujours hébergé chez le partenaire Mass Challenge, l'un des plus gros accélérateurs de startups au monde.

"Si le MC reste la colonne vertébrale du Big Booster à Boston, nous allons également nous appuyer sur d'autres partenaires locaux afin de customiser au mieux l'accompagnement des jeunes pousses" dévoile Anne-Marie Graffindirectrice du programme.

Parmi les points d'appui sur place, Sanofi-Genzyme à l'origine des premiers contacts entre les écosystèmes de Lyon et Boston -, et Schneider Electric, qui rejoint cette année le programme comme partenaire principal. La finale de la compétition se déroulera, comme l'an dernier, lors du forum Biovision (Avril 2017).

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 ...une nécessité d'augmenter le "sourcing" de startups

Mais pour poursuivre son développement et assurer la qualité de son action, Big Booster doit augmenter ses capacités de sourcing des startups, c'est-à-dire, sa capacité a identifié des projets early stage à fort potentiel. Pour multiplier les candidatures - ouvertes jusqu'au 18 septembre -, le programme renforce donc ses liens avec l'ensemble des acteurs de l'innovation en Auvergne Rhône-Alpes, alors que jusqu'à maintenant, la métropole de Lyon, les partenaires privés, et certaines des structures, comme Axeleo, étaient principalement sollicitées.

"Nous avons la nécessité de travailler avec tous les centres d'expertises de la région", détaille Anne-Marie Graffin, directrice du programme.

De nouveaux acteurs rejoignent ainsi le Big Booster, à l'instar de lieu totem Clermontois Le Bivouac, tout juste labellisé French Tech, et spécialisé dans la mobilité.

Pour renforcer sa compétence dans le sourcing, l'organisation a également noué de nouveaux partenariats à l'international. Anima Network, plateforme de coopération pour le développement économique en Méditerranée localisée à Marseille, qui rayonne sur 22 pays d'Europe et de Méditerranée, jusqu'au Liban, rejoint le Big Booster. Mais aussi, un accord a été passé avec Startup Maroc pour renforcer le ciblage en Afrique du Nord. Enfin, une collaboration a été établie avec l'Accélérateur Tech Canadien afin de rayonner sur l'ensemble de l'Amérique du Nord.

Rayonnement mondial

"A terme, l'objectif est de propulser le Big Booster au-delà de l'axe Lyon - Boston", assure Anne-Marie Graffin. La structure réfléchit activement, pour les prochaines saisons, à la création de nouveaux Booster camp, au Maghreb, mais surtout en Asie. "Nous devons démultiplier le programme, car les marchés, pour les startups, sont mondiaux", explique la directrice.

Du côté asiatique, la Chine est pressentie, notamment les métropoles de Shanghai ou de Shenzhen. Dans cette dernière, petit port de pêcheur devenu capitale mondiale du high-tech, une délégation Lyon French Tech avait été séduite par l'écosystème local. Mais le choix de l'implantation dépendra de deux facteurs : les besoins des startups, et surtout, les partenaires privés et leurs moyens financiers mobilisables sur place.

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