Neolid veut créer le buzz avec sa lunch box

En misant sur une campagne de financement participatif, la jeune entreprise lyonnaise Neolid espère faire le buzz autour de sa lunch box innovante, six mois après le lancement, avec succès, de ses mugs Twizz.
Disponible dans 14 colories, Twizz est vendu 19,95 euros l'unité

Entamée le 12 février, la campagne de crowdfunding menée par Nicolas Frolin sur la plateforme Indiegogo aura sans doute du mal à obtenir les 35 000 euros escomptés pour financer une partie de la fabrication de sa Box. A 12 jours de la date butoir, les fonds versés par le grand public atteignent difficilement la somme de 7 301 euros (montant au 3 mars). Quoi qu'il en soit, le dirigeant de la jeune entreprise Neolid (créée en 2012, 2 salariés, 7 fin 2015) ira jusqu'au bout de son projet. Le financement par crowdfunding de sa boîte étanche, sans couvercle, qui se positionne sur le marché des lunch box, ne représente que 10 % du montant global dont il a besoin pour démarrer sa phase industrielle, soit un peu plus de 300 000 euros. Nicolas Frolin justifie le choix du financement participatif surtout pour son vecteur de communication. « On a besoin de notoriété et si l'on veut monter en puissance, la campagne de crowdfunding peut le permettre », explique-t-il.

Twizz, né un soir de 2010

Un moyen également pour lui de faire connaître au plus grand nombre son mug Twizz. Un produit innovant, né un soir de 2010, et déjà vendu à plus de 10 000 exemplaires, six mois seulement après son lancement. « Ce jour-là, je voulais régler le problème des couvercles de Tupperware que l'on ne retrouve jamais », se rappelle l'entrepreneur. L'idée est alors d'intégrer le couvercle à la boîte. Mais sur les conseils d'industriels, le Lyonnais, alors directeur de développement dans un groupe plasturgique en Rhône-Alpes, abandonne l'idée d'origine, pour l'appliquer finalement à des mugs. « Un marché très bien développé notamment à l'international », souligne-t-il.

Une fabrication made in France

Du prototype réalisé à partir d'un ballon de baudruche à sa 1ère commercialisation en juillet 2013, Nicolas Frolin aura levé 300 000 euros auprès des banques, d'Oséo (Bpifrance depuis) et de Réseau Entreprendre, dont une grande partie a servi pour lancer la phase industrielle, 100 % française. La membrane vient du sud de la France, la fabrication en plastique ainsi que l'assemblage sont réalisés depuis Belmont-Tramonet en Savoie. Un produit made in France (les autres produits seront également fabriqués par les mêmes partenaires) pour laquelle l'entreprise réalise une marge jugée « satisfaisante ». Et pour la conserver et répondre à son objectif de 60 000 Twizz commercialisés en 2014, Nicolas Frolin envisage d'automatiser la production et renforcer la distribution par circuit court. Même pour les Etats-Unis et l'Asie, comme il est prévu d'ici quelques mois. 

Attendue pour la fin de l'année, opération de crowdfunding bouclée ou non, la Box sera le 2e produit développé par Neolid avant que la gamme ne s'étoffe dans le futur.

 

 

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